Par Joseph Mundruma
Alors que le scrutin présidentiel approche tout doucement, et que les écuries politiques affûtent leurs dernières armes, dans le camp d’Ali Bongo Ondimba, toutes les dispositions sont prises pour “détruire” les images de ses principaux challengers.
Parmi ces derniers , Paulette Missambo, Alexandre Barro Chambrier et Pierre Claver Maganga Moussavou, odieusement étrillés par des posts abjects et nauséabonds, ventilés à souhait sur les réseaux sociaux.
Une façon assez curieuse de concevoir l’adversité, et que dénoncent désormais les populations, écoeurées d’assister à de tels scénarios, qui ne sont pour grandir personne, encore moins la République .
De fait, une seule question taraude les esprits: l’état-major du président sortant serait-il autant apeuré face aux échéances imminentes? Sans aucun doute, sinon, comment expliquer un tel acharnement ?
Selon une source digne de foi, ces attaques dirigées droit sur les challengers d’Ali Bongo Ondimba ne viendraient pas de loin. Bien au contraire, elles seraient la résultante d’une stratégie de communication à grande échelle mise en place par la Direction de la Communication Présidentielle (DCP), pour la seule période électorale.
Après avoir monté une histoire sortie de l’imaginaire de leurs auteurs sur Paulette Missambo, les attaques et autres injures gratuites sur le bouvier de Moutassou et le rejeton de Marcel Éloi Rahandi Chambrier fusent avec autant de virulence qu’un virus tropical.
Et, dans un écosystème où la Haute Autorité de la Communication (HAC) est loin d’être maîtresse , parce que prise de cours, les insultes et autres posts désobligeants foisonnent.
Une situation d’abaissement manifeste, qui participe, et l’on s’en rend compte, à nourrir des foyers de colère, de haine, et donc à la dégradation du climat de paix.
Gare à l’effet boomerang !