Par Pauline Ntsame
Dans le cadre de sa rencontre annuelle avec ses parties prenantes, parmi lesquelles le préfet du Komo-Mondah, Yves Ya Sima et l’édile de Ntoum, Juste Parfait Biyogué, la Gabon spécial economic zone (Gsez) a le 22 octobre dernier dressé le bilan de ses réalisations entreprises entre 2019 et 2020 sur le plan économique et sociétal, par le biais du directeur général, Igor Nyambie Simard et de l’administrateur général de l’autorité administrative de la ZES de Nkok, Anne Nkene Biyo’o.
Une Occasion pour les deux personnalités de présenter les performances de la GSEZ tant sur le plan économique, social, éducatif, formation et de la santé. Non sans relever l’appui aux autorités administratives locales, ainsi que le traitement des questions de mécanismes de gestion des plaintes avec l’ensemble des parties prenantes dans une démarche constructive.
A ce jour, la Zerp enregistre 144 investisseurs de 18 nationalités et 96 entreprises en activité grâce à la mise en place d’un guichet unique de 17 administrations publiques comprenant l’intégralité des départements et agences utiles pour faciliter les démarches administratives des investisseurs de la Zerp. Il faut noter que cette évolution a permis la création de 4500 emplois.
De même, un parc à container de 4 ha a été mis en place pour faciliter les flux de marchandises des opérateurs exerçant dans la zone.
De l’autre côté, la Zéro abrite une usine de fabrication de médicaments génériques destinés aux marchés local et sous régional. La GSEZ dispose aussi d’un système de certification et de traçabilité des grumes, le Tacer-Nkok, reconnu par l’Union européenne, qui permet désormais aux industriels du bois de la Zerp d’écouler leurs produits sur le marché européen.
En matière de santé, notamment dans la lutte contre la Covid-19, un centre médical a été mis en place avec 60 lits et 6 unités de soins intensifs. A cela s’ajoute un laboratoire qui a déjà effectué plus de 7000 tests PCR. En outre, plus de 5000 kits alimentaires ont été distribués.
Sur le plan de l’éducation et de la formation, la Zerp de Nkok abrite un centre international multisectoriel de formation et d’enseignements professionnels, spécialisé dans les métiers de l’industrie avec une capacité de 1000 étudiants. En matière de politique du genre, 27 jeunes femmes ont été formées dans la conduite d’engins lourds dont 12 de camions semi-remorques, 8 opératrices chariot-élévateur/manitou,8 opératrices de chargeurs à fourches ou à godet. Par ailleurs, une assistance a été offerte aux PME dans le secteur de la menuiserie au sein de Zerp de Nkok.
En appui aux autorités administratives de la ville de Ntoum, la GSEZ a distribué 30 bacs à ordures de 200 litres à la demande du maire. En matière de lutte contre les incendies et premiers secours, plusieurs interventions ont déjà été réalisées au profit des populations de Nkok et Essassa.
« la GSEZ a été mise en place pour permettre au Gabon de diversifier son économie à travers notamment l’industrialisation de la filière bois et l’installation d’autres industries de pointe. Nous sommes devenus un modèle en matière de croissance industrielle diversifiée », s’est réjoui Igor Simard. Étude renchérir sur le plan des engagements sociétaux : « toutes les actions menées par la GSEZ dans le cadre de la RSE vise à améliorer avec les autorités locales et les populations un climat de paix et de prospérité partagées ».
Anne Nkene a quant à elle salué la dynamique de la collaboration et de l’effectivité de la participation de toutes les parties prenantes.
Un parcours élogieux qui mérite de vifs encouragements lorsqu’on sait toutes les conséquences apportées par la crise sanitaire dans notre pays. L’on peut aisément remarquer une évolution positive et le respect des engagements dont les objectifs visent le développement durable. Plusieurs réalisations ont donc vu le jour, non sans compter des reconnaissances internationales, un véritable modèle qui mérite d’être une source d’inspiration dans la sous-région.
Satisfaites du bilan, les autorités locales n’ont pas manqué de féliciter les efforts des responsables de la GSEZ pour leur implication dans le bien des populations environnantes. Elles les exhortent d’ailleurs à se rapprocher d’elles pour élaborer ensemble des stratégies d’aides au développement pour impacter encore plus le bien-être de celles-ci.
La rencontre s’est donc achevée sur l’invite du directeur général à adopter le mécanisme de gestion des plaintes. Celui-ci permet donc de développer des stratégies de collaboration en matière de RSE bénéfiques aux communautés et pour l’ensemble de la zone impactée par les projets de la GSEZ.