Hervé Patrick Opiangah, président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), ainsi qu’homme d’affaires, a été convoqué à la Direction des Affaires Criminelles de l’État-Major des Polices d’Investigations Judiciaires. Cette convocation survient quelques jours après que l’opposant politique ait exprimé publiquement son rejet du projet de révision constitutionnelle, soumis à référendum le 16 novembre dernier.
L’ancien ministre des Mines, connu pour sa prise de position ferme contre le texte constitutionnel proposé, a appelé ses partisans à s’opposer à ce projet. En parallèle, il avait également déposé une plainte contre X dans le cadre de l’affaire Webcor ITP, une enquête qui implique des personnalités influentes de l’État.
Bien que les raisons exactes de cette convocation demeurent floues, elle intervient dans un climat politique tendu, marqué par des divergences de vues autour du référendum. Hervé Patrick Opiangah est attendu à 12 heures aujourd’hui à la Direction des Affaires Criminelles, sans que de détails supplémentaires sur le motif de sa convocation n’aient été révélés à ce jour.
Il est à noter que cette situation fait suite à la consultation référendaire, après laquelle le président de la République a appelé à l’unité et à l’apaisement, ce qui soulève des interrogations sur les véritables raisons de cette convocation, certains y voyant un possible règlement de comptes politique.
L’affaire Webcor ITP, pour laquelle Hervé Patrick Opiangah a déposé une plainte pour haute trahison, est également au centre de l’attention. Plusieurs figures de l’administration, dont l’ex-président du Conseil d’État Jean-Paul Komanda et Diane Moussounda, directrice générale de l’Agence Judiciaire de l’État, sont liées à ce dossier.
Les liens entre ses positions politiques récentes et cette convocation sont encore flous, et il faudra attendre les jours à venir pour déterminer si cette démarche judiciaire est liée à ses engagements politiques ou à ses actions en tant que citoyen.