Par Pauline Ntsame
Les faits se passent à Nzeng-Ayong-fin goudron, dans le 6e arrondissement de Libreville. Jocelyne Mayoungou Gnomba est une habituée des bagarres avec son petit ami, ancien militaire révoqué. Tous deux vivent dans le terrain familial.
Ce jour-là, comme d’habitude, le couple est complètement ivre et entame une dispute qui n’est pas prête de s’arrêter. S’ensuit une bagarre, qui commence depuis le soir, jusqu’au petit matin. Le motif est celui-ci : le militaire révoqué exige de sa copine la restitution d’une certaine somme d’argent. Ce que cette dernière n’entend pas faire.
Furieux, les deux tourtereaux se battent jusqu’à 8h du matin. Épuisés, ils font une pause après l’intervention de la sœur aînée du soldat.
Alors que le calme était revenu, monsieur et madame vont ensemble dans un bar du coin. Mais de retour, complètement bourrés, les deux amoureux reprennent le combat.
Cette fois-ci, dans la maison familiale, la bagarre éclate devant un autre couple dont les deux enfants ont 1 an et 8 mois. Malmenée aux poings par son militaire révoqué de concubin, Jocelyne Mayoungou Gnomba s’empare d’un couteau pour l’enfoncer à son adversaire. Sauf que ce dernier, qui avait vu le coup arriver, esquive.
Un geste qui se fera suivre d’une conséquence puisque le couteau ira droit dans la tête du bébé. La bagarre prend immédiatement fin. Le bébé, qui va très mal, est conduit de toute urgence à l’hôpital d’instruction des armées Omar Bongo Ondimba du PK9.
Rapidement pris en charge par une équipe médicale, le bébé subit une opération chirurgicale assez délicate. Les médecins de l’hôpital militaire sont braves et parviennent à mettre la vie de l’enfant hors de danger.
Arrêtée, Jocelyne Mayoungou Gnomba sera présentée devant le procureur de Libreville. Quid de son concubin ? Une affaire dont les commentaires continuent de fuser.