Par la Rédaction
Le 1er juin, un collectif d’associations réunissant à la fois la Ngounié, la Nyanga et le Woleu-Ntem s’est réuni à Libreville avec pour principal leitmotiv : commenter la récente conférence de presse conjointe du Pr. Albert Ondo Ossa et de Pierre Clavier Maganga Moussavou.
Aussi, en réponse à la conférence de presse tenue par les deux personnalités, le collectif d’associations composé de Letasse (Ngounié), Ditasse (Nyanga) et Osimmane a invité la presse à prendre part à leur déclaration.
C’est dans cette optique qu’Olivier MEBIAME ASSAME, Président de l’Association Ossimane, a pris la parole pour résumer la situation politique actuelle du pays, marquée par l’avènement du Comité pour la transition et la restauration des institutions (Ctri) au pouvoir en date du 30 août 2023. Il a par ailleurs déclaré que cet événement avait été “salutaire” et avait permis de libérer la nation d’un régime déchu, en mettant en place un processus de transition destiné à organiser des élections libres et transparentes acceptées par tous les Gabonais.
Le collectif s’est dit surpris par les propos insidieux tenus par le Pr. Albert Ondo Ossa et Pierre Claver Maganga Moussavou, qu’il considère comme un appel voilée à la sédition. Olivier MEBIAME ASSAME a donc estimé que cette sortie médiatique prouvait que les Gabonais et les Gabonaises pouvaient s’exprimer librement au Gabon, une réalité qui traduit que les plus hautes autorités garantissent les libertés fondamentales.
Poursuivant son propos, il a ajouté que les deux personnalités n’avaient pas surpris et qu’elles montraient plutôt une attitude irrespectueuse, étant fermées à toutes idées contradictoires n’allant pas dans le sens de leurs intérêts personnels.
Le collectif a également souligné que ces deux personnalités de la vie politique gabonaise n’avaient pas abordé les nombreuses réalisations socio-économiques du pays depuis le 30 août 2023 et qu’ils avaient jeté de l’opprobre sur la classe ecclésiastique lors de cette conférence de presse, montrant une attitude irrespectueuse et condescendante.
Face à cette dérive, les associations Letasse, Ditasse et Ossimane ont rappelé que les Gabonaises et les Gabonais soutiennent le CTRI non par servitude, mais avec conviction et lucidité.
