Par Stive Roméo Makanga
C’est ce que nous apprend Africa intelligence, dans sa toute récente livraison. Ce serait donc par crainte d’une répression sauvage, souvent observée au Gabon lors des scrutins comptant pour la présidentielle, que les autorités françaises auraient suspendu toute exportation de véhicules blindés pour le Gabon. Des livraisons qui devaient revenir à la Garde Républicaine, une unité de l’armée gabonaise entièrement dévouée à la protection du président de la République.
Redoutant le pire, la Commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG) aurait donc refusé l’exportation de 4 blindés de marque AML90.
Une livraison entreprise par Sofema, une société française, spécialiste du matériel reconditionné.
Une décision qui passerait mal, tant pour les autorités gabonaises et Sofema. Toutefois, cette interdiction devrait être rediscutée, écrit Africa intelligence, en mi octobre prochain, à l’occasion de l’excursion de Félicité Ongouori Ngoubili, en terre hexagonale.
Il faut reconnaître que les évènements post-électoraux de 2016 ont laissé des traces indélébiles tant dans la communauté nationale qu’internationale.
Ainsi, elles sont nombreuses ces autorités françaises qui craignent que ce type de matériel militaire puisse servir à des fins de répression durant la période post-électorale de 2023, Ali Bongo Ondimba briguant un 3e mandat.
Gabon / Présidentielle 2023: la livraison de Blindés à la Garde Républicaine suspendue par Paris
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