Après plusieurs mois de bataille, le temps donne finalement raison aux partenaires sociaux des régies financières, lesquelles ont décidément fait vœux d’intransigeance quant aux revendications légitimes de leur corporation.
En lui-même, la Fécorefi n’a jamais fait de mystère de ce que la volonté d’accalmie dans les régies financières souhaitée par les plus hautes autorités, en tête desquelles le chef de l’État Ali Bongo Ondimba, chef de l’État, ne soit pas partagée par ceux qui sont sensés mettre en avant sa vision sans aucune hésitation.
Pour rappel, en janvier 2021, le gouvernement a déployé toute son énergie sur plusieurs supports de communication afin d’annoncer la signature de deux décrets par le chef de l’État portant sur les primes des régies financières.
C’est au cours du mois de février 2021, qu’au fallacieux prétexte de la non atteinte des objectifs que le gouvernement s’est une fois de plus déversé dans les médias dans le but de justifier le non paiement de la prime avec pour argument « le chef de l’État, a décidé et signé un décret que nul ne peut contester : décret 00429/PR/ PM » du 24 décembre 2020.
Par volonté d’amener l’accalmie et la sérénité, la Fécorefi a décidé d’accepter de faire partie du comité d’administration que prévoit le décret cité supra. Mais contre toute attente, le comité de coordination, organe de décision regroupant les trois ministères concernés par le dossier des régies financières à savoir celui de l’Economie et de la relance, celui du Budget et des compte publics et celui du Pétrole et des hydrocarbures, s’aventure sur le périlleux chemin du respect à géométrie variable de la signature du chef de l’État Ali Bongo Ondimba.
Après avoir feint de respecter le décret signé du président de la République gabonaise en présentant les agents des régies financières comme étant des incapables. Ainsi, les mêmes deviennent très silencieux quand il faut appliquer la même signature du chef de l’État, en appliquant désormais le décret 00428/ PR/ PM du 24 décembre 2020.
Selon la Fécorefi, doit on comprendre que certains ministres sont au dessus de la signature du chef de l’État ? Refusant d’être la caution de ce contrat léonin, La Fécorefi tiendra un important point de presse à cet effet.
Davy James.