Par Pauline Ntsame
La rentrée administrative pour le compte de l’année académique 2022-2023 a bel et bien eu lieu lundi 29 août dernier. Occasion pour les parents d’élèves de parer aux formalités d’usage, la rentrée des classes ayant été prévue pour le lundi 5 septembre prochain.
Seulement, alors que certains compatriotes, dont les enfants ont été orientés par l’État Gabonais dans des structures scolaires privés, faute de places dans le public, se rendent sur les lieux pour l’inscription et la réinscription de ces derniers, sont confrontés à de nouvelles dispositions.
Au Cours secondaire Ambourouet, comme exigence formelle, il faut s’être acquitté de la somme de 320.000 francs CFA, en cash, pour le premier cycle.
Au lycée privé Mbélé, le premier cycle est quand à lui passé de 140.000 francs CFA à 290.000 francs CFA. Une situation qui crée la colère auprès des parents d’élèves.
“Nous, les parents d’élèves du Gabon, sommes confrontés à une situation qui nous dépasse.
Tous les établissements scolaires privés dans lesquels l’État a orienté nos enfants ont décidé d’exiger la totalité des frais d’écolage en ce début d’année”, s’indigne un compatriote.
Selon toute indication, ces nouvelles mesures décidées par les chefs d’établissements privés font suite aux nombreux arriérés de règlement accusés par le gouvernement.
Ainsi, pour s’éviter toute tension de trésorerie, ces établissements, très sollicités par l’État, ont décidé d’intervenir depuis la base, ce en exigeant aux parents d’élèves le versement de la totalité des frais d’écolage, avant toute reprise.
Un choc pour les parents d’élèves, qui disent ne plus savoir à quel saint se vouer, l’État ayant manqué à son devoir.