Par Mélissa Bissapi
C’est sur instruction du Premier ministre,Chef du gouvernement, que le ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, accompagné de représentants résidents de l’Organisation Mondiale de la Santé ( OMS ), Dr.Maranga Monzon Bagayoko, a procédé à une visite des zones frontalières de Meyo-kyé et Mébo’o dans le département de Ntem, province du woleu-Ntem, avec pour objectif : La mise en place de la riposte préventive contre la maladie à virus de Marburg.
En effet,il s’est agit pour le Ministre et sa délégation d’une part, de faire un constat sur les mesures et les dispositions de surveillances sanitaires prises dans ces deux bornes et d’autre part, d’effectuer un renforcement des capacités opérationnelles et interventionnelles des équipes locales en cas de menace.
Le Ministre n’a pas manqué de fournir à ces zones un important lot de ressources nécessaires, afin de renforcer les capacités logistiques des équipes de surveillance.Cela concerne principalement les équipements de protection individuelle,du gel hydro-alcoolique, des termoflash et des écouvillons pour prélèvements et analyses.
Pour le Dr Guy Patrick Obiang Ndong, il est question de “jauger le dispositif sanitaire mis en place au niveau des zones frontalières avec les Experts de la cellule opérationnelle de riposte aux épidémies ( CORE) et de l’OMS”.
“(…)nous avons à nouveau briefé le personnel médical sur la nécessité d’avoir un dispositif bien sécurisé. Nous avons également échangé avec les autorités politico-administratives du Département du Ntem afin qu’ils s’approprient cette riposte préventive et s’impliquent davantage dans la sensibilisation au niveau communautaire par la mise en place des mécanismes d’information et d’engagement communautaire pour les populations”,a t-il mentionné.
Le représentant de l’OMS a quant à lui profité de l’occasion pour exprimer son appréciation par rapport à la stratégie de prévention mise en place par les Autorités gabonaises et le respect des délais.
“ Le fait que les autorités gabonaises soient très vite sur le terrain est une note d’assurance pour les populations, et cela démontre davantage leur envie de ne pas laisser entrer ce virus sur le sol gabonais”, a-t-il indiqué, non sans rappeler le rôle de l’OMS en pareil circonstance auprès du Gouvernement.
Il est donc nécessaire de rappeler que la riposte préventive consiste en la surveillance épidémiologique au niveau des portes d’entrée, la communication des risques, l’engagement communautaire et le renforcement des capacités des équipes locales par les experts de la cellule opérationnelle de riposte aux épidémies.