Par : Mélissa Bissapi
Le 23 février courant,le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, Dr Guy Patrick Obiang, accompagné de sa déléguée,Justine Libimbi épouse Mihindou, se sont entretenus avec l’ensemble des membres du Comité de pilotage du Centre Hospitalier Universitaire Mère Enfant Jeanne Ebori, dans la salle de réunion du 2ème étage du Centre Hospitalier.
Deux points cruciaux étaient à l’ordre du jour, à savoir, l’Activité médicale et l’Activité financière pour le compte des années 2022 et 2023, appuyés par des sous points, sous la présidence du Dr Guy Patrick Obiang.
Dès l’entame de ce meeting, il s’est agit pour les membres du comité de pilotage de faire un compte rendu du dernier comité de pilotage afin de situer la suite des échanges, avant de procéder à la présentation du rapport d’activité de l’année 2022.
En effet, il a été question dans cette étape des échanges, de faire un rapport détaillé des activités médicales effectuées en 2022, les problèmes rencontrés lors de l’exécution de ces dernières, afin de prendre des mesures nécessaires.
S’agissant des activités enregistrées,on parle de 2405 interventions chirurgicales,de 1743 cas positifs pris en charge en ce qui concerne la Covid et ce depuis la pandémie,de 6708 consultations pour le compte de l’année 2022.
Concernant les activités médicales,deux principales restent cependant les plus exécutées à ce jour à savoir,la pédiatrie et la gynécologie.
Il est aussi à noter que pour ce qui est de la PMA, les chiffres datant de mars 2022 à nos jours traduisent une évolution permanente du taux de réussite dans cet hôpital. D’octobre 2022 à février 2023,les résultats dépassent largement la moyenne, on parle de 38% à 50%, ce qui fait du CHU Jeanne Ebori une référence Africaine.
Toutefois, des améliorations ont été prévues à cet effet au niveau des ressources humaines qualifiées à affecter pour complément d’effectifs, des primes de garde à prévoir, de la stabilisation du logiciel de gestion de stock, de l’amélioration de la dispensation des MAPS pour pallier à la difficulté pour le prescripteur d’établir deux fiches de prescription à cause des ruptures grandissantes, de l’amélioration de la communication des différentes parties ( possibilité de rejet des premières factures), la réflexion sur la problématique de la prise en charge des patients assurés ambulatoires ou gardés en observation et des patients reçus en urgence ( bloc opératoire…) qui reste entière, l’amélioration de l’approvisionnement et le délai de livraison en MAPS ( liste restrictive).
De plus, le ministre de la Santé et des Affaires Sociales , Dr Guy Patrick Obiang, prenant la parole a exprimé sa satisfaction quant au bilan qui en ressort des Activités exécutées au cours de l’année 2022.
Selon lui, l’objectif principal qui avait été assigné au CHUMEFJE était : l’accélération de la procréation médicale assistée ( PMA ) et au vu des chiffres, cela a été une réussite car 3 naissances ont bel et bien été enregistrées grâce à ce processus.
Il n’a pas omis de rappeler que cette vision avait été celle du président de la République,son Excellence Ali Bongo Ondimba en créant le CHU Mère Enfant.
Dans un second temps, il a affirmé : « Nous avons suivi la présentation du budget 2023 où des objectifs beaucoup plus ambitieux sont aussi fixés, notamment en termes d’amélioration du plateau technique, au niveau de la structure, car le CHUMEFJE constitue un pôle d’excellence en matière de mère et enfants, donc il est plus que nécessaire d’améliorer le plateau technique ».
Il a aussi rappelé qu’il ne fallait surtout en aucun cas oublier la notion du volet universitaire, qui est d’ailleurs très important, avec la formation, la publication scientifique mais également l’échange avec les universités extérieures, pour pouvoir valoriser ce qui se fait au Gabon.
Poursuivant son propos, le Dr Guy Patrick Obiang n’a pas manqué de féliciter la CNAMGS, principal partenaire des formations sanitaires avec qui la collaboration a été satisfaisante en terme de résultats atteints en 2022 et les perspectives 2023.
Le budget 2023 quant à lui s’élèverait autour de 7,5 milliards avec plus de 80% de recettes propres de la structure, ce qui signifie que le CHUMEFJE tend effectivement vers une autonomisation et que l’Etat en réalité n’apporterait qu’une subvention pour accompagner ladite structure.