Par la Rédaction
C’est en faveur d’une rencontre des membres du bureau tenue la semaine dernière au hall du centre de traitement ambulatoire (CTA),que quelques membres du bureau du réseau gabonais des personnes vivants avec le VIH-SIDA et le réseau des femmes et des jeunes filles infectées et affectées par le VIH-SIDA se sont retrouvés après la longue période des évènements politiques .
Au tour de la Présidente du réseau Mariame Fatou Moussounda Nzamba, les personnes vivants avec le VIH-SIDA ont mis à profit cette rencontre pour interpeller les nouvelles autorités de la transition sur toutes les formes de traitement dont elles font l’objet. Parmis lesquelles, la discrimination et les inégalités sociales . Une personne séropositive sous traitement permanent ne transmet pas le virus et peut avoir une espérance de vie rétablie ont elles souligné.
D’ou le souhait pour les membres du réseau d’avoir une banque alimentaire car une bonne nutrition renforce l’effet des médicaments et que lorsque les besoins nutritionnels ne sont pas satisfait, l’efficacité du traitement prend peine à être évident.
Autre question soulevée, la gratuité des bilans de suivi.
Les membres du Réseau gabonais des personnes vivants avec le VIH-SIDA rappelle qu’en juin 2011, le Gabon avait décidé de la gratuité des soins pour les personnes vivants avec le VIH, mais l’application de cette décision n’est toujours pas effective. Pendant ce temps le nombre des cas des décès ne font que s’accroître causé par l’absence des moyens financiers pour suivre les traitements.
Ajouter à ce calvaire, l’exigence par les CTA, de la présentation des bilans complet et des examens intermédiaires pour avoir accès aux médicaments quand on sait que le coût financier avoisine les 60.000f même quand vous êtes assurés à la caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS),hors le principe de la gratuité totale est déjà effective dans la plupart des pays de la sous région à l’exemple du Cameroun.
Les membres du réseau gabonais des personnes vivants avec le VIH-SIDA qui estiment être des gabonais au même titre que les autres couches sociales du pays fondent leur espoir sur le Président de la transition,le général de brigade Brice Olingui Nguema pour la prise en compte de leur situation.
En outre, la rupture cyclique de stocks d’antirétroviraux n’a guère souvent pas permis un meilleur suivi du traitement. Une invite à l’amélioration de tout est vivement attendu.