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Gabon/une autre rentrée des classes avec la Covid-19 : les parents pourraient avoir besoin d’un coup de pouce d’Ali Bongo Ondimba

Par Kongossanews


Par Pauline Ntsame

Selon une pensée devenue célèbre sur les réseaux sociaux : « la rentrée scolaire est la période au cours de laquelle les parents parlent tous seuls sur la route ». Une pensée qui a tout son sens au regard de toutes les tracasseries auxquelles ils doivent faire face. Avec la Covid-19 et ses corollaires, le pire n’est-il pas à craindre ?

Déclaré au Gabon depuis mars 2020 dernier, le Coronavirus continue son bonhomme de chemin. On ne compte plus les dégâts causés dans les secteurs les plus importants du pays, y compris celui de l’Éducation, qui avait connu plusieurs modifications, laissant ainsi au passage une population meurtrie. Si le calendrier scolaire pour le compte de l’année académique 2021-2022 a été réaménagé, qu’en sera-t-il des coûts de scolarité, surtout dans les établissements privés? Qu’en sera-t-il du coût des fournitures ?

Alors que la rentrée administrative est prévue pour le 13 septembre prochain, les parents ne savent pas à quel saint se vouer. Depuis la survenance de la pandémie dans notre pays, le coût de la vie est devenu exorbitant. Entre le coût du transport qui a considérablement grimpé, le panier de la ménagère qui englobe plus de la moitié des revenus et le logement qui n’est pas en reste, l’on se demande si avec la rentrée scolaire prochaine on assistera pas à une mort subite du côté des parents d’élèves.

« Je ne sais pas si je vais m’en sortir, quand je pense à la liste des fournitures de mes enfants parfois exorbitante de certains établissements. Est-ce que le gouvernement ne peut pas nous soulager ne serait ce pour la scolarité ? On ne s’en sort pas, c’est très sérieux », demande Séraphin M., Agent public.

« À la rentrée des classes, je ne sais pas comment je vais m’y prendre avec mon maigre revenu des petits boulots. Je serai certainement obligée de faire des inscriptions et l’achat des fournitures par vagues. Sans compter que ce programme peut être modifié par un évènement imprévu. Je ne m’en sors pas et c’est le cas de plusieurs personnes avec lesquelles je suis en contact. Si le gouvernement ou le chef de l’État ou le premier ministre peuvent nous venir en aide ce serait mieux. Dernièrement, le président a donné de l’argent pour que les gabonais se soignent gratuitement, il peut aussi le faire pour la scolarité des enfants », propose Blandine O.

A quelques jours seulement de la rentrée, les parents voient déjà leur mort certaine et se demandent si les coûts dans ce secteur connaîtront aussi une flambée.

Les regards sont donc fixés vers le chef de l’État pour donner une bouffée d’oxygène aux populations.

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