Par Mélissa Bissapi
Longtemps réclamé par les professionnels du secteur, le rehaussement de la subvention à la presse au Gabon est enfin une réalité. Une annonce historique a été faite par le Colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du Comité de la transition et de la restauration des institutions (CTRI), à travers le communiqué n°041. Cette décision cruciale voit la subvention passer de 120 millions de FCFA à 500 millions de FCFA, marquant un engagement fort en faveur de la presse gabonaise.
Depuis de nombreuses années, les acteurs de la presse au Gabon plaidaient pour une augmentation significative de la subvention. Cet appel a finalement été entendu par le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition. Lors d’une rencontre avec les responsables de la presse publique et privée au lendemain de la prise de pouvoir des militaires, le président avait déjà manifesté son engagement envers une presse libre et indépendante. Aujourd’hui, il concrétise cette ambition en offrant un soutien financier substantiel à ce secteur vital.
Jusqu’à présent, la subvention destinée au secteur s’élevait à 127 millions de FCFA, une somme jugée insuffisante face aux défis auxquels font face les professionnels des médias. Le président de la Transition, conscient de la situation structurellement fragile de la presse gabonaise et convaincu du rôle essentiel de la presse en démocratie, a pris la décision courageuse de revaloriser la subvention. Celle-ci passe désormais de 120 millions de FCFA à 500 millions de FCFA, offrant ainsi un nouvel espoir et un véritable coup de pouce à la presse gabonaise.
Cette augmentation significative de la subvention à la presse au Gabon marque le début d’une nouvelle ère pour les médias du pays. Le soutien financier substantiel du CTRI, sous la direction du Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, témoigne de la reconnaissance du rôle crucial que joue la presse dans la démocratie. Les professionnels des médias peuvent désormais espérer un fonctionnement plus fluide, une meilleure couverture des événements et une liberté accrue dans l’exercice de leur métier. La décision du président de la Transition est saluée comme un pas décisif vers une presse gabonaise plus forte et indépendante.