Par Joseph Mundruma
Cela fait deux mois et quelques jours que le général de Brigade Brice Clothaire Oligui Nguema a pris la tête de la transition, au palais du bord de mer.
Pragmatique, il a fait de nombreuses promesses politiques, économiques et sociales dont certaines sont en cours d’exécution.
Santé, éducation, réseau routier, tout est passé au crible par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). Si l’on peut se réjouir de ce qu’une lueur d’espoir pointe visiblement et cette fois-ci à l’horizon, les populations souhaitent, malgré tout, que certains fardeaux leur soient déjà ôtés.
C’est le cas pour la vie chère. Les gabonais sont au bord de l’asphyxie. Les coûts des transports deviennent de plus en plus pesants. Se nourrir et se loger relève du parcours du combattant. “Jusqu’à quand?”, s’interroge Emane, père de 3 enfants et résidant dans le 6e arrondissement de Libreville.
Aujourd’hui, comment comprendre la problématique des prix très élevés des produits de première nécessité, ou encore le coût exorbitant du transport intra urbain à Libreville ? Difficile d’ admettre la sévère réalité.
PARTOUT DES PRIX ÉLEVÉS: DENRÉES ALIMENTAIRES ET LE COÛT EXORBITANT DU TRANSPORT INTRA URBAIN À LIBREVILLE
Alors que Brice Clotaire Oligui Nguema avait promis de vite agir dès les premiers mois de la transition, les plaintes des populations de Libreville et celles de l’hinterland foisonnent.
“C’est dûr pour le moment,c’est compliqué, les denrées alimentaires coûtent chers, le transport encore plus et le logement aussi. À cette vitesse, nous allons finir par être enterrés vivants”, déclare Maman Lydie, commerçante.
Les produits de première nécessité coûtent très chers. Et, comme l’a remarqué Maman Lydie, il n’y a pas que l’alimentation qui a vu ses prix s’envoler. Le secteur des Transports et celui du logement ne sont pas en reste.
Des inflations consécutives à la mauvaise gouvernance d’Ali Bongo Ondimba et les siens.
Une situation difficile, que les gabonais veulent très vite voir résolue.
