Par Agnès Limori
C’est un véritable scandale. Alors que le gouvernement, par l’entremise du premier ministre, Alain Claude Bilie By Nze, organisait il y a quelques semaines des “Assises” pour traiter des questions liées à la cherté de la vie, de l’inflation et la perte du pouvoir d’achat, rien ne changeait sur le terrain.
Preuve en est des prix pratiqués dans les surfaces commerciales et autres détaillants dans les quartiers de Libreville comme ailleurs à l’intérieur du pays.
Déjà, le prix du kilogramme des cou de dinde, jadis vendu 900 francs CFA, a grimpé de 650 francs CFA, de façon spectaculaire.
Idem pour le prix du kilogramme du dindon, qui a été par deux fois revu à la hausse.
Vendu en janvier dernier à 1950 francs CFA, il est monté, en deux mois seulement, à 2100 francs.
“Nous ne comprenons plus rien. Que font les autorités ? À cette allure, nous allons tous mourir”, se plaint Germaine Ditona, une compatriote.
“Considérez par exemple. Un morceau de pain au chocolat est vendu à 250 francs CFA. Comment est-ce possible, alors que le morceau de pain est vendu à 75 francs CFA ?”, s’interroge Anaclet.
Si la flambée des prix fait pâlir les gabonais, qui ne savent plus à quel saint se vouer, le gouvernement, du reste, ne semble pas prêt à fournir des solutions adéquates.
Pour l’heure, l’accroissement des prix des denrées alimentaires accable les populations. Pain, volaille, bœuf, huile raffiné et légumes…l’envolée est spectaculaire.