Par Stive Roméo Makanga
La création du Haut Commissariat aux Infrastructures, un nouvel organe indépendant spécialisé, suscite de grands espoirs auprès de nombreux compatriotes. Ces derniers souhaitent en effet un réel renouveau dans le pays, compte tenu de l’importance des ouvrages à réaliser.
Cependant, de sources digne de foi, le profil du futur dirigeant de cet organisme de mission pourrait être biaisé si toutes les thèses ne sont pas soumises à la réflexion de Brice Clotaire Oligui Nguema, le président de la Transition.
Pour certains, le Haut Commissariat aux Infrastructures devrait être dirigé par un expert reconnu dans le domaine des infrastructures, et non par un simple technocrate, aussi talentueux soit-il. “Le chef de l’État devrait nommer un spécialiste”, insistent-ils dans les couloirs du palais Rénovation.
“Que le président ne se fasse pas tromper”, entend-on également.
Il est donc crucial que Brice Clotaire Oligui Nguema prenne la bonne décision pour garantir le succès de cette nouvelle institution, ce d’autant que les défis à relever sont nombreux et nécessitent une expertise reconnue et une expérience avérée dans le domaine des infrastructures.
Le Haut Commissariat aux Infrastructures ne doit pas connaître le même sort que la tristement célèbre ANGTI, qui a été marquée par des scandales et des échecs retentissants. Aujourd’hui encore et plus que par le passé, les populations attendent une réelle amélioration dans la qualité des ouvrages réalisées, ainsi qu’une gestion transparente et efficace des projets d’infrastructures.
Brice Clotaire Oligui Nguema a donc une responsabilité délicate de nommer un dirigeant compétent et expérimenté à la tête du Haut Commissariat aux Infrastructures. Il faut dire que certains comptent sur lui pour prendre la bonne décision et garantir le succès de cette nouvelle institution.