Par Michel Mbinah
Voici maintenant jour pour jour 8 ans, que l’hôtel Cosmos sis au port môle avait été arbitrairement fermé après un lourd investissement de 6,5 milliards de FCFA soutenus par son propriétaire légal Maître Park qui cri à une injustice car il disposait au préalable de toutes les autorisations possibles. sur la base d’une obtention de plusieurs autorisations Aujourd’hui, l’Oprag auteur de la cession du terrain, doit se prononcer pour une indemnisation de Maître Park.
D’un coup de réalisation de plus de 6,5 milliards de FCFA injectés par l’ancien Aide de Camp de feu Omar Bongo Ondimba, Maître Park, l’hôtel Cosmos sis au port de Libreville se présente aujourd’hui comme un grand projet touristique compromis avant même d’avoir permis à son proprietaire Maître Park d’enregistrer un retour sur investissement.
Pour histoire, en 2014 lorsque la Sopromer, société de pêche et propriété de Maître Park décide de diversifier son activité, elle optera pour un investissement dans l’hôtellerie.
C’est alors que son porteur de projet, Maître Park va s’entourer de toutes les garanties possibles, en sollicitant les différentes autorisations pour construire l’hôtel Cosmos au niveau du port môle de Libreville.
Ce projet obtiendra entre autres et sans aucune contestation, l’autorisation de l’Oprag, de l’ANUTTC et d’Alliance, société en charge de superviser l’aménagement de la marina de Libreville.
Disposant désormais de toutes ces autorisations lui donnant un droit d’exploitation foncière de près de 35 ans, Maître Park va d’abord procéder à l’agrandissement du lieu d’implantation de sa première société Sopromer, en gagnant de l’espace sur la mer sur fonds de 1300 camions de remblais et 70 ouvriers travaillant nuit et jour pour leur étalage.
Ensuite, viendra la concrétisation du projet et l’installation de plusieurs équipements pour abriter son activité hôtelière dont entre autres : des tables en kevazungo, des lits commandés de Corée, des congélateurs, des salons, des téléviseurs et ordinateurs, des spots, des matelas, un groupe électrogène.
L’hôtel n’aura malheureusement pas le temps de rentabiliser tout cet investissement, puis que cette structure hôtelière subira une suspension de ses activités lors de l’une de ses toutes premières cérémonies, où les invités d’un mariage seront amenés manu militari à quitter les lieux.
Conséquence : depuis 8 ans cet hôtel n’a jamais véritablement fonctionné, alors que parallèlement tous ses équipements seront vendallisés en toute impunité. Le projet d’hôtellerie du Cosmos affiche ainsi, un coup global de réalisation de 6,5 milliards de FCFA.
” Quand les investisseurs viennent avec l’argent pour y investir au Gabon, il y a tellement de pourvoir à reverser qui font que beaucoup de projets meurent dans l’oeuf”, a souligné Murale Mbinah, fournisseur et collecteur de Maître Park.
Aujourd’hui, les plus hautes autorités sont appelées à tout mettre en œuvre pour que l’investisseur Maître Park soit indemnisé des dommages et des pertes subits. Car il s’agit d’abord de préserver l’image du Gabon, pays qui veut continuer à drainer les investissements directs étrangers (IDE).
Mais comment l’être, si des investisseurs comme Maître Park doivent crier à l’injustice après qu’il ait disposé de toutes les autorisations. Si nous partons du principe que l’administration est une continuité, on peut aisément comprendre que le projet d’hôtellerie Cosmos sis au port môle, soit entièrement remboursé, ce d’autant que près de 51 Gabonais travaillant pour ce projet, ont par ailleurs vu leurs droits gelés.