Par Agnès Limori
Très prisés par les ménages du fait de leur grande accessibilité et de leur cuisson relativement facile, les cous de dindes ont vu leur valeur drastiquement augmenter, passant de 900 francs CFA à 1550 francs CFA dans les surfaces commerciales usuelles. Une augmentation qui fait écho dans les ménages. “Nous sommes à bout de souffle. Les prix ne font qu’augmenter sur le marché. Dans les maisons, c’est la disette, plus rien n’est à moins de 1000 francs, comme avant”, déclare Ada, gabonaise et quinquagénaire.
Nonobstant les explications du gouvernement, sur le terrain, le constat est foudroyant. “Ces gens sont déconnectés de la réalité. Toujours dans les effets d’annonce. C’est nous qui subissons parce qu’entre ce qui est dit à la télé et ce qui est observé sur le terrain, il y a une énorme différence”, fait observer Robert Meyendji, un autre compatriote à la retraite.
“Quand vous gagnez dans les 150.000 francs comme retraite, pensez- vous que vous pouvez vivre décemment avec ça ? Le litre d’huile coûte plus de 2000 francs. Et à côté de ça, vous avez quand-même un gouvernement qui chante partout partout qu’il se soucie du bien-être des populations”, accuse-t-il.
Au sein des ménages, la panique ne se cache plus. Loin d’être le seul produit à avoir été majoré de plus de 500 francs CFA d’une seule poussée, d’autres aliments dont le Gabon est tout aussi friand l’ont été.
Outre les cou de dinde, les poulets de type USA et Brésil, vendus autrefois 900 francs CFA le kilogramme, sont eux aussi passés à 1500 francs CFA.
Un bond spectaculaire, qui n’a pas encore fini de faire trembler les ménages.
Inflation : les cous de dindes passent de 900 francs le kilogramme, à 1550 francs CFA, les populations abasourdies
Article Précédent