Par Stive Roméo Makanga
Après avoir revendiqué l’inhumation de la dépouille de Mackjoss, les Maganga Moussavou le font de nouveau pour Guy Christian Maviogha. Une implication inconvenante, qui passe mal auprès de la famille du défunt.
Décédé samedi 4 septembre courant, Guy Christian Maviogha gît toujours dans la glace, dans une pompe funèbre de Libreville. Et pour cause: les incompréhensions et autres mésententes nées de cet événement malheureux continuent de diviser la famille.
Selon une source digne de foi, Claudine Ayo, la veuve de Maviogha serait totalement opposée à la décision de sa belle famille, désormais alliée des Maganga Moussavou et de certains cadres punus du Bloc Démocratique Chrétien (BDC), dans leur ambition d’enterrer Guy Christian Maviogha à Mouila, sa ville natale.
Un refus motivé par le fait que le défunt, en mésentente avec sa famille, et ce jusqu’à la célébration de ses 50 ans il y a peu, n’aurait eu aucune attache avec cette ville, même s’il y avait passé ses jeunes années.
Pour preuve, l’ancien secrétaire exécutif disparu n’y aurait rien investi, ni même acquis un lopin de terre.
Selon toute révélation, la veuve de Maviogha souhaiterait par ailleurs inhumer son époux disparu à Bikélé, où il y a acquis un terrain.
Outre la pression de la belle famille, Claudine Ayo serait en total désaccord avec l’intrusion des Maganga Moussavou, père et fils, dans le déroulement des funérailles déjà en perspectives.
“Les Maganga Moussavou ont toujours été insultant envers Maviogha, pourquoi s’intéressent-ils aujourd’hui à son cadavre?” Rouspète un parent proche de Guy Christian Maviogha.
Avant d’assener: “Ils viennent s’illustrer aujourd’hui comme médiateurs entre le gouvernement et la famille. De quel droit Biendi Maganga Moussavou se donne-t-il cette prérogative ?”.
Une situation qui place les différents camps dans un antagonisme des plus féroce.
Pour la famille de Maviogha, les Maganga Moussavou n’ont pas à “se mêler de cette histoire”, qu’ils n’ont “à conduire aucune facilitation avec le gouvernement”.
De l’avis d’une source digne de foi, la contribution financière de la présidence de la République aiguiserait la voracité des punus et, peut-être bien aussi celle des Maganga Moussavou…qui sait?!
