Par Stive Roméo Makanga
C’est en présence de Justine Libimbi épouse Mihindou, sa ministre déléguée, que Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, le ministre de la Santé et des affaires sociales, a reçu en audience, lundi 27 juin finissant, une délégation de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES), que conduisait Cécile Gernique Djukam Bouba, Secrétaire exécutif de ladite représentation.
Une rencontre importante à laquelle prenait aussi part l’Administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), et le patron de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
Une réunion qui s’est inscrite dans le cadre d’une mission d’inspection des deux entités de protection sociale susmentionnées.
En marge du point central des échanges, il s’est aussi agi, pour la patronne du CIPRES, qu’accompagnaient deux groupes de six experts, de présenter ses civilités au ministre de la santé et des affaires sociales.
Mis au fait des difficultés que connaissent la CNAMGS d’une part, et la CNSS, d’autre part, l’optique de la CIPRES en terre gabonaise se caractérise dans sa globalité, au contrôle de la gestion technique, administrative et financière, en plus de l’évaluation du niveau de mise en oeuvre des recommandations clairement explicitées par la Commission de surveillance de prévoyance sociale (CSPS).
Outre ces points d’importance, la mission d’inspection consistera dans l’évaluation des indicateurs de gestion, plus spécifiquement les ratios prudentiels ainsi que la kyrielle de normes de performances, telles qu’édictées par le conseil des ministres de la CIPRES.
Pour sa part, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, convaincu de l’importance de cet impératif, le gouvernement dont il est membre ayant ostensiblement marqué un point d’honneur sur son engagement à remettre sur les rails la CNSS et la CNAMGS, organismes devenus hypothétiques depuis peu, a manifesté tout son intérêt.
En plus des exhortations apportées aux deux principaux responsables, ceux de la CNSS et de la CNAMGS, le ministre de la Santé et des affaires sociales n’a pas manqué d’inviter ces derniers à la création de conditions favorables au déroulement de la mission.