Par Stive Roméo Makanga
Depuis l’arrestation de Brice Laccruche Alihanga, l’ancien directeur de Cabinet d’Ali Bongo Ondimba dans le cadre de l’opération anti-corruption “Scorpion”, les preuves manquent aux accusations. Déjà, les conseils de BLA avaient été formels, et ce depuis le début de la détention préventive : “le dossier est vide”. Or, sans preuves, impossible pour ses accusateurs d’avancer. De fait, une autre affaire dans l’affaire, celle liée à sa nationalité, avait été prise pour rendre crédible sa détention préventive.
Fouillant dans tous les trous, les accusateurs de BLA cherchent obstinément l’argument qui permettrait de tout rendre plausible. Et, dans cette perspective, les fameuses révélations de Yoanis Kongo, son garde du corps, viennent une fois de plus le conforter.
Par le truchement de son conseil, Yoanis Kongo a dénoncé depuis là publication de “Jeune Afrique”, une«perversion de la réalité» au relent «complotiste». Ce qui n’est pas nouveau.
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Me Cédric Maguisset, au nom de son client, a fustigé « avec la plus grande énergie de tels propos mensongers qui mettent en disgrâce le noble métier de journaliste et qui, malheureusement, n’honorent pas la signature de leur auteur».
Ces déformations de la réalité ont été soutenues par Médias 241, dont la rumeur présente comme un bras armé du Palais Rénovation, et “Jeune Afrique”, aussi alimenté par la même source.
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«Mon client constate pour le regretter que cette perversion de la réalité s’inscrit dans un triste élan complotiste visant à le jeter à la vindicte populaire à quelques jours de l’intervention du délibéré de son affaire ce qui serait de nature à influer sur la décision à intervenir. En dépit de cette cabale, mon client réitère sa confiance en la justice gabonaise dont il est persuadé qu’elle est à équidistance de la politique», a affirmé l’homme en toge.