Par Agnès Limori
C’est certainement l’épilogue de cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive depuis le weekend dernier. Interpellé par les éléments de la gendarmerie nationale au poste frontière de Kabala, entre le Gabon et le Congo, dans le Haut-Ogooué, Guy Nzouba Ndama a été conduit manu militari sur Libreville, où il devait être interrogé par les juges, ceux de Franceville l’ayant préalablement relaxés.
Entendu devant le juge d’instruction sur la nature et l’utilisation du milliard retrouvé en sa possession, le leader de “Les Démocrates” a apporté les preuves de son argent.
Selon nos confrères de Gabon Mail info, qui ont eu accès aux informations privilégiées, l’opposant gabonais aurait présenté des justificatifs de la Banque des états de l’Afrique centrale (BEAC). Contactée, l’institution a donc reconnu la ” traçabilité légale de l’opération”.
Dossier vide, procédure bafouée, la relaxe s’est donc imposée comme une nécessité absolue.
Selon plusieurs observateurs, Guy Nzouba Ndama devrait ester en justice l’État Gabonais pour la campagne de médiatisation honteuse et humiliante dont il a été l’objet.
Les jours prochains s’annoncent donc décisifs.