Par Stive Roméo Makanga
Les manipulations médiatiques semblent encore avoir de longs jours devant eux. En effet, c’est peu de dire que la figure de Karine Arissani, femme politique respectée pour son engagement sans faille et son franc-parler, se retrouve aujourd’hui au cœur d’une controverse. Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, relayée par des activistes, tente de ternir son image en l’accusant de mauvaise gestion et de favoritisme au sein d’une coordination politique locale. Mais au-delà des apparences, cette situation semble largement amplifiée par des intentions malveillantes et un désir de nuire à une personnalité pourtant reconnue pour sa proximité avec les jeunes et les femmes.
Nul n’ignore aujourd’hui que Karine Arissani, dont l’engagement dans le premier arrondissement de Franceville est bien ancré, a été élue à deux reprises conseillère municipale. Sa présence sur le terrain est indéniable, et son implication auprès des populations locales va au-delà des simples obligations politiques. Il faut reconnaître qu’à travers le temps, elle s’est imposée comme une femme de conviction, avec un discours de vérité qui la distingue, et une approche inclusive vis-à-vis des jeunes et des femmes. À travers ses actions, elle a su s’attirer le respect et la reconnaissance des communautés qu’elle représente…à moins d’avoir des œillères.
Initialement membre du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), elle a ensuite été désignée responsable de la mobilisation pour son arrondissement. Ce rôle clé, qui implique la supervision des femmes et des jeunes, met en exergue son attachement à ces groupes vulnérables et son souci de les intégrer pleinement dans les initiatives politiques et sociales. En tant que responsable de la mobilisation, il faut avouer qu’elle a pris part aux préparatifs et a assuré une présence constante pour le bon déroulement des événements locaux.
Sans édulcorer les faits, faisons une analyse lucide de la vidéo incriminée. Celle-ci montre Karine Arissani dans une salle, encadrant un groupe de jeunes. Selon ses explications, confirmées par des sources dignes de foi, elle se trouvait là en tant que responsable de la mobilisation, veillant à ce que chaque participant soit en sécurité et puisse regagner son domicile dans de bonnes conditions, surtout après une journée marquée par de fortes pluies.
Contrairement aux accusations véhiculées, il ne s’agissait nullement d’un prétendu paiement de perdiem (nous nous sommes renseignés), qui aurait été de 2 000 francs CFA. En réalité, cette somme était destinée au transport des participants, dans un contexte où les bus avaient dû repartir sans déposer les jeunes aux lieux convenus. Ainsi, face à une situation imprévue, la coordination aurait jugé nécessaire de prendre en charge les frais de taxi pour permettre à chacun de regagner son domicile, nous a-t-on confié. Ce geste, qui témoigne de la considération de Karine Arissani pour les jeunes mobilisés, a donc été interprété de manière fallacieuse par certains, transformant de facto une mesure de bienveillance en accusation de favoritisme.
« Ce qui se passe avec Karine Arissani est tout simplement révoltant. C’est une femme qui s’est toujours battue pour les jeunes et les femmes de notre arrondissement, en étant transparente et juste. Ceux qui la critiquent aujourd’hui sont ceux-là mêmes qui ne supportent pas de la voir à une position où elle fait une réelle différence », témoigne un jeune leader communautaire de Franceville.
Il est essentiel de rappeler que dès le matin, les participants auraient été informés qu’aucun paiement de perdiem n’était prévu, une information claire qui n’aurait laissé place à aucune ambiguïté. Par ailleurs, Karine Arissani, avec une dévotion exemplaire, se serait levée dès l’aube pour offrir un petit déjeuner à ceux qui s’étaient déplacés tôt pour le rassemblement. Elle aurait personnellement acheté pain, jus, beurre, et pâté, assurant un accueil chaleureux et convivial aux jeunes qui avaient répondu à l’appel de la mobilisation.
Le déroulement des événements montre bien que Karine Arissani a non seulement assumé son rôle de responsable de mobilisation avec rigueur, mais qu’elle a également fait preuve de sollicitude envers les jeunes. Si certains individus ont agi de manière irresponsable, cela ne saurait lui être imputé. C’est un fait. Sa présence et son action témoignent plutôt d’un engagement constant pour le bien-être de ceux qui la suivent, sans arrière-pensée ni favoritisme.
Au-delà de cette polémique, le parcours politique et professionnel de Karine Arissani témoigne d’un engagement réel auprès des jeunes. Depuis plusieurs années, il faut dire qu’elle s’efforce de leur offrir des opportunités de participation, d’écoute et de soutien. Sa gestion transparente des ressources, qu’il s’agisse de perdiem ou de gadgets de campagne, est largement documentée, comme en témoignent de nombreux enregistrements et photos.
« Karine Arissani, c’est quelqu’un qui prend soin de nous. Je me souviens d’elle lors de multiples campagnes : elle a toujours fait en sorte que tout le monde soit pris en charge, même en cas de difficulté. Transformer un acte de solidarité en une fausse polémique, c’est faire preuve de malveillance », confie une participante régulière à ses mobilisations.
Ceux qui cherchent aujourd’hui à ternir son image pourraient donc ignorer cet historique de droiture et de générosité. La décision de couvrir les frais de taxi pour les jeunes, sous une pluie battante, apparaît dès lors comme une simple mesure d’attention et de sécurité, loin des accusations infondées qui lui sont faites. Loin de nuire, cette démarche reflète au contraire le dévouement de Karine Arissani envers ceux qu’elle représente, qu’il s’agisse de ses soutiens politiques ou de ses concitoyens en général.
Aussi, la campagne de diffamation orchestrée contre Karine Arissani ne saurait cacher les réelles intentions de ses détracteurs. Comme lors du Dialogue national, certains individus semblent mal accepter sa place dans les instances de décision et la proximité qu’elle entretient avec des groupes traditionnellement marginalisés. C’est à croire que ces actions relèvent davantage de manœuvres politiciennes visant à ébranler une figure respectable, dont la popularité n’a jamais chuté.
« C’est une manipulation des faits ! J’ai été présent ce jour-là, et je confirme que les 2 000 francs CFA étaient destinés aux frais de transport. Karine Arissani n’a jamais promis de perdiem, elle a simplement veillé à notre sécurité. La tourner en dérision pour cela, c’est vraiment injuste », déclare un autre témoin oculaire des événements.
Mieux, la démarche de Karine Arissani s’inscrit dans une logique de service et de soutien. Elle se distingue par une disponibilité qui lui permet de faire face aux aléas du terrain, et une détermination à répondre aux besoins des jeunes et des femmes. Manipuler des faits pour ternir son image ne fera que renforcer son engagement et la solidarité de ceux qui la soutiennent.
Grosso modo, la polémique autour de Karine Arissani épouse Ondong Ntoutoume apparaît clairement comme une tentative de déstabilisation visant une femme politique reconnue pour son intégrité et son dévouement. Dans un contexte où l’espace public est de plus en plus en proie aux manipulations et à la désinformation, il est important de rappeler que la vérité demeure une valeur essentielle, surtout pour ceux qui, comme Karine Arissani, œuvrent au quotidien pour le bien-être des populations.
Karine Cecilia Arissani, épouse Ondong Ntoutoume, victime de son bon cœur ?
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