Par Samuel Boueka Youmi
Décédé il y’ a bientôt trois ans, Jean Massima, ancien Trésorier-payeur du Gabon (TPG), ministre puis député de la Commune de Koulamoutou, a laissé incontestablement une immense fortune, on s’imagine.
Cependant, cette dernière ferait, au regard de ce qui prévaut dans la famille, l’objet d’opposition et d’affrontements farouche.
Preuve en est du lycée Moutou Mambou, l’une des grandes réalisations du défunt Jean Massima en terre logovéenne, et principalement kouloise.
En effet, la gestion du Lycée Moutoumambou continue de diviser les héritiers.
De source familiale, toute la gestion serait aux mains d’Honorine Niatama, agent au trésor de Libreville et nièce du défunt. Et c’est principalement ce qui dérange les ayants droit présumés, qui disent ne pas comprendre grand chose à ce qui se passe.
Ces derniers relèvent qu’Honorine Niatama aurait déjà fait l’objet d’une convocation par le notaire, mais qu’elle aurait accusé une fin de non recevoir.
Jusqu’ici, aucune suite n’aurait été donnée aux convocations du notaire.
Les héritiers prétendument légaux seraient ainsi dans l’incertitude, couplé au désarrois le plus absolu.
Si le problème inhérent à la gestion de l’héritage de Jean Massima pose d’énormes difficultés, et principalement celles liées au prestigieux établissement Moutoumambou, c’est en raison de sa consistance.
Face au blocus imposé par la nièce du défunt et la crainte pour les ayants droits de voir le lycée privé tomber entre les mains de l’État, qui y affecte déjà son personnel enseignant, de même que la subvention attribuée chaque année à cette structure, le désarroi n’est que plus grandissant.
