Par Samuel Boueka Youmi
Alors que les différents membres du bureau avaient opté pour un rayonnement de l’institution, le conseil départemental a malheureusement sombré dans des conflits d’intérêts, du fait de la gestion du patrimoine. Les objectifs n’ont donc pas été atteints. C’était prévisible.
Lors de la dernière session par exemple, celle relative au vote du budget, les vices présidents Maxime Boupendza, Pierre Claver Ivoroma et bien d’autres avaient pris le soins de prendre à témoin les autorités locales, de même que les conseillers, aux fins de repérer le Canter du conseil et de le remettre en activité.
Mais ce sera le 12 mars dernier que la cérémonie de la mise en circulation de cet engin a été célébrée par les cantons de la Lombo et la Lolo wagna. C’est, dans tous les cas, ce qu’ont indiqué certains conseillers.
“Nous avons dit que nous sommes là pour travailler et pour l’unicité des caisses. Le camion de type canter est de nouveau fonctionnel, reste maintenant le bus et d’autres réalisations. Le temps est court mais nous comptons sur les efforts de tous”, ont déclaré les premier et deuxième vice-président du Conseil départemental de la Lolo bouenguidi.
À Koulamoutou, aux populations de leurs fiefs politiques, ces derniers n’ont de cesse de rappeler les attributions du président, ainsi que la responsabilité qui est la sienne face à la loi et aux actes du conseil.
Il faut rappeler que les vice-présidents avaient pris un engagement lors du dernier vote de budget pour la gestion du patrimoine du conseil, foulant aux pieds certaines attributions dévolues pourtant au président.
D’ailleurs, René Moukala Pango reproche à ses principaux collaborateurs leur absentéisme, ainsi que l’irrespect de la déontologie du travail au sein des collectivités.
Les vices-présidents avaient, il faut le rappeler, profité de l’intérim du premier vice-président, Pierre claver Ivourouma, pour procéder à un décaissement de fonds au Trésor de Koulamoutou.
Des fonds décaissés en toute irrégularité et qui ont servi à l’achat du matériel de bureau et informatique.
Cet épisode avait suscité de nombreuses interrogations. Il aura donc seulement suffit de trois jours d’intérim pour aboutir à cet état de fait.