Par Samuel Boueka Youmi
Alors que le ministre de la santé et des affaires sociales, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong porte un accent particulier sur la sensibilisation à l’effet de mettre dans un cadre suivi les déficients mentaux communément appelés “fous” ou “malades mentaux”, à Koulamoutou comme à Lastourville, les populations souhaitent une concrétisation de cette volonté des plus hautes autorités de la République.
Fait curieux, les compatriotes déficients mentaux observés dans la rue depuis bientôt un an sont pour la plupart des jeunes filles.
À Koulamoutou comme à Lastoursville, les interrogations pleuvent.
Selon l’observation d’un élu municipal, qui a requis l’anonymat, le phénomène est on ne peut plus curieux. La majeure partie des déficientes mentales sont souvent enceintes de compatriotes inconnus.
Un fait récurrent, qui amène plus d’un à s’interroger.
Le marché Mambenda, à Koulamoutou, l’une des zones où s’observe souvent en grand nombre des cas de déficients mentaux, choque désormais un peu plus que par le passé.
Outre ces aspects, les inquiétudes des populations s’intensifient, d’autant que le phénomène s’épaissit.
Pis, les déficients mentaux constituent pour les koulois, tout comme pour les Lastourvillois, une véritable menace permanente.
Vivement qu’une solution urgente soit trouvée par les plus hautes autorités, lesquelles pourraient trouver un cadre particulier et une assistance sociale indiquée à ces compatriotes souvent lâchés par leurs familles.