Par Pauline Ntsame
Bien que le sujet soit encore de nos jours très tabou, il constitue, néanmoins, une vraie préoccupation pour beaucoup de personnes. Mais, Loin de poser un diagnostic précis sur la problématique, cette publication ne devrait être perçue que comme un élément d’information. Les visites chez un spécialiste de la thématique sont donc fortement recommandées.
D’entrée de jeu, disons qu’il faut faire une différence entre une simple masturbation, et une masturbation dite compulsive.
En elle-même, la masturbation, dès lors qu’elle se base sur des pensées ou des fantasmes, et si elle n’est pas répétitive, n’a absolument aucune incidence négative sur la santé physique et psychique de la personne qui la pratique.
Cependant, tout le problème est sur son usage répété, c’est-à-dire sa fréquence en journée ou en semaine.
Mais il convient de préciser que pour beaucoup de thérapeutes psycho-sexologues, certaines affections à caractère névropathiques comme les tremblements partiels ou généraux, les paralysies de courtes durées, les vertiges, l’insomnie, les troubles de la vue et de l’ouïe ; et même la catalepsie, sont des maladies qui ont très souvent pour cause la masturbation.
Si l’on en croit les sources documentaires consultées pour la rédaction de cet article, la masturbation compulsive, répétée (et c’est l’objet de notre publication) peut gravement nuire à l’érection et à la qualité du sperme.
Selon des observations, la masturbation est une pratique sexuelle très courante chez les hommes et les femmes, bien que ce soient les hommes qui s’y adonneraient le plus.
La masturbation, même compulsive, n’a aucune incidence sur la taille du pénis
D’abord, pour ceux qui croient que la masturbation peut impacter la taille du pénis, il faut dire d’emblée qu’il n’en est rien.
Selon de nombreux sexologues, se masturber, même de façon répétée, n’a aucune influence sur la taille du pénis. Par contre, celle-ci fluctue en fonction de la qualité de l’érection et du niveau d’excitation.
Ainsi, plus la verge est rigide, plus elle sera longue. Moins elle le sera, dans ce cas c’est l’inverse.
La masturbation compulsive affecte la qualité du sperme
Ensuite, disons qu’il faut trois jours après un épisode sexuel pour que le fluide soit complet. De l’avis de nombreux sexologues, lorsqu’un sujet entretient une masturbation constante, répétitive, cela influe directement sur la qualité du sperme, lequel aura tendance à être plus clair, plus fluide, contiendrait moins de spermatozoïdes et est par conséquent pas du tout de qualité.
Les épisodes de masturbation ne doivent donc pas être rapprochés. Cela donnera au sperme le temps d’une meilleure formation, et donc le temps de devenir plus laiteux.
La masturbation compulsive peut affecter la qualité de l’érection
La masturbation compulsive a une incidence directe sur la qualité de l’érection. Cependant, pour certains psycho-sexologues, il existe beaucoup d’hommes qui, bien que se masturbant une fois par jour, entretiennent, du moins, des rapports sexuels fréquents, sans véritables pannes.
D’autres qui, même si se masturbant deux à trois fois par semaine, continuent d’entretenir des érections assez fortes. Les expériences à ce niveau sont donc diverses, d’un sujet à un autre.
Dans son livre intitulé ‘’Dans la tête des hommes’’, le psycho-sexologue Dr. Alain Héril explique qu’ «En se masturbant un jeune homme apprend à contrôler son érection, à l’apprécier ».
La masturbation, sans qu’elle ne soit compulsive, peut devenir pour certains, un moyen « d’entraînement », surtout lorsque ces derniers souhaitent mieux contrôler leur érection en vue de meilleures expériences sexuelles, plus riches.
La masturbation compulsive peut provoquer l’éjaculation précoce
Attention, se masturber assez souvent fragilise l’éjaculation, qui peut devenir très précoce.
Pour les spécialistes, une bonne masturbation dure au minimum 15 minutes. Et donc, ceux qui font régulièrement l’expérience d’une masturbation rapide, vont donc tout aussi éjaculer très vite lors de « vraies » rapports sexuels. C’est donc la porte à l’éjaculation précoce.
Le cerveau est le premier organe sexuel. Lorsqu’il enregistre un schéma comportemental de rapidité, il est donc tout évident qu’au moment de la pénétration vaginale, l’éjaculation se déclenchera, de fait, beaucoup plus rapidement.
La masturbation répétitive peut nuire à la bonne santé du couple
Selon une publication de ‘’passeportsanté’’ sur le sujet, la simple masturbation n’a aucun effet négatif sur la santé physique et psychique de l’homme comme de la femme. Par contre, la masturbation compulsive elle en a. Pour ce site spécialisé, la consommation d’images à caractère pornographiques, souvent commerciales, influence le psychisme ce en créant des « circuits d’excitation sexuelle fondés sur des choses en dehors de la réalité ».
C’est donc de ce fait que la sexualité dans le couple peut se retrouver compromise. Le partenaire, qui s’adonne à la pratique de la masturbation de façon continue et donc permanente, aura de moins en moins envie de l’autre.
Une panne générale peut s’observer, du fait d’une pratique abusive de la masturbation.