Déchirée par des luttes intestines, la transition dite sacrée aura permis au peuple gabonais de découvrir sa vraie nature, ses vraies ambitions et sa vraie raison d’être basée sous l’asten du mensonge. En effet, la transition qui a fait main basse sur le pays se révèle dix (10) mois après, comme un assemblage sans boussole, sans leadership, sans idées, sans projet et incapable de gouverner le pays. Elle constitue un danger pour le pays, otage des luttes pour des postes éphémères.
A suivre de près les agitations de ces derniers jours, la transition sacrée de l’homme-dieu n’a vraisemblablement ni priorité ni urgence pour le peuple et pour le pays. Le peuple, ne connait pas où il s’en va . La vie chère,on n’en parle pas. L’angoisse nationale et particulièrement d’être au B2, on ne l’évoque pas. La fin de la transition, les transitaires sont loin de là. “Nous voulons un an de plus pour s’enrichir illicitement ?”, L’absence d’eau, d’électricité y compris coupures intempestives, on ne l’évoque pas. Et la population d’Okala qui peine a avoir d’eau dans leurs foyers, il vaut mieux ne pas l’évoquer au risque d’y retrouver #Kelly_Ondo. Qui suis-je ? Les routes, l’insécurité des citoyens, ce n’est pas leur souci. Ni aujourd’hui ni demain. Les gens tiennent d’abord à être « servis », oui je suis d’Oyem et de Ngouoni(Association Tsoumou). Question : de quel côté de l’Histoire sont passés les chantres de la Restauration des Institutions qui, ne pourra être possible sans un reboisement de mentalités des kounabélistes ?
En remettant en cause la nomination des gouverneurs,référés préfectoraux et la gestion des élections au ministère de l’intérieur, les sociétaires de la transition médiocre contestent dans les arcanes du pouvoir et la légitimité et l’autorité du putschiste-président de la République, chef suprême de leur regroupement(CTRI). Ils démontrent aisément une fois de plus que pour eux, le salut du peuple est dans le partage du fameux gibier du Woleu-Ntem et Haut-Ogooué. Chaque jour, les déclarations s’enchainent ici et là, aux appels à la candidature du fils G9 et non du Haut-Ogooué et ni même du Gabon. Chacun veut être ministre, délégué spécial, directeur général, secrétaire général, etc… Chacun veut sa part du gibier après avoir participé comme complice au coup d’Etat du 30 août 2023.
Dans un tel chaos de positionnement, où les revendications portent sur le poids politique et la clé de répartition des postes, le peuple ne peut espérer voir ses priorités prises en compte. Rien n’est prévu pour lui ni pour le pays. A la transition de la médiocrité, tout se résume en nombre de postes à décrocher ou à attribuer. Ils n’ont pas de programme commun. Ni même un brouillon sauf du 《copié collé des résolutions du monologue》. Personne ne menace de quitter la transition, même un Premièr ministre qui lui, est marginalisé comme à l’époque des Blaboys, collégiens du bord mer et de la légion étrangère. Les attentes des populations ne sont pas intégrées dans le prochain programme du gouvernement des francophiles.
A cette allure, c’est un naufrage politique à l’horizon le plus proche qui n’autorise personne à rester insensible pour laisser faire une association de personnes sans AUCUNE VISION pour le pays, continuer à s’amuser avec notre destin commun. Le pays a déjà souffert des incompétents dans tous les secteurs. Il ne peut continuer à crouler sous le poids de l’impéritie de ses dirigeants médiocres.
“Transmettre la mémoire de l’Histoire, c’est apprendre à se forger un esprit critique et une conscience “, Simon Veil, déclarait avec éloquence gravisssime, (1927-2017)
JOVANNY MOUBAGNA, étudiant en Master recherche droit public à l’Université Omar Bongo (UOB).