Alors que l’on pensait que l’affaire Jean Paulin Nkili Bengone/Bernadette Mengue Bengone aura son épilogue judiciaire le 8 février 2024, l’issue a encore été renvoyée au 22 février prochain sans que l’on sache exactement les mobiles de ce report du verdict.
Depuis plus de 17 ans que ce dossier est dans les juridictions gabonaises, l’on ne sait toujours pas, notamment le requérant Jean Paulin Nkili Bengone, à quel saint se vouer. L’on est arrivé au néologisme juridique de la communauté de fait qui n’existe pas dans le lexique connu du droit gabonais pour des considérations tout aussi superflues. Pourtant ce qui est constant du côté de la justice c’est qu’il est reconnu que le couple Nkili Bengone, lors de leur mariage avait opté pour le régime de la communauté des biens. Et c’est à ce niveau que l’équation se corse, car l’ancienne épouse dont les manœuvres dilatoires visent à s’approprier les biens majeurs en multipliant les entourloupe à cet effet. La justice étant l’administration des preuves, elle est bel et bien en possession de celles-ci pour se prononcer en toute connaissance de cause.
Or, l’on constate un enlisement judiciaire qui ne devrait pas s’expliquer. La délibération va de renvoi en renvoi. Alors que le dénouement judiciaire était attendu le 8 février il a été reporté au 22 du même mois. Ces renvois ne semblent pas aussi innocents que cela. Beaucoup subodorent la conséquence des actions fétichistes mises en œuvre par les soins de Dame Bernadette Mengue Bengone qui aurait fait venir de l’étranger deux charlatans dont un du Bénin nommé Mazout.
Ce dernier a déjà effectué un premier séjour à Libreville en décembre 2023 où il s’est rendu au Palais de justice pour travailler le dossier et les jurés. Ensuite il été renvoyé à l’aéroport Léon MBA le 24 janvier 2024 (étant venu par vol Afrijet) et le 5 février suivant . Ces implications de marabouts dans cette affaire où ils visent également l’élimination physique du requérant Jean Paulin Nkili Bengone donnent à l’affaire une tournure dramatique que les nouvelles autorités doivent à tout prix à circonscrire. Pour l’honneur de la justice gabonaise.