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Le Bloc Démocratique Chrétien défend la candidature du Président de la Transition à l’élection présidentielle de 2025

Par Joseph Moundruma

Lors d’une conférence de presse tenue ce jour, vendredi 7 mars 2025 à Libreville, au siège du parti, Clay Martial Obame Akwe, vice-président du Bloc Démocratique Chrétien (BDC), a prononcé un discours enflammé en faveur du maintien de la candidature du Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, à l’élection présidentielle du 12 avril 2025. Devant la presse nationale et internationale, il a réaffirmé le soutien de son parti à cette candidature, tout en dénonçant les pressions extérieures visant à l’invalider.

Clay Martial Obame Akwe a débuté son allocution en rappelant l’importance du droit du peuple gabonais à choisir librement ses dirigeants. « Depuis le 30 août 2023, le Gabon a entamé une nouvelle ère, marquée par une volonté inébranlable de restaurer la souveraineté du peuple et d’instaurer une gouvernance juste et transparente », a-t-il déclaré. Il a souligné que le changement intervenu en 2023 n’était pas l’œuvre d’un homme seul, mais d’un peuple aspirant à un renouveau après des décennies d’injustice et de confiscation de la démocratie sous l’ancien régime.

Le vice-président du BDC a vivement critiqué les tentatives de certaines organisations internationales et ONG pour invalider la candidature du Président de la Transition. « Pourquoi ce combat mené par ces acteurs prétendument défenseurs de la démocratie ne sert-il pas plutôt les intérêts du peuple gabonais ? », s’est-il interrogé. Il a dénoncé ce qu’il qualifie de « double standard » de la part de ces entités, qui, selon lui, sont restées silencieuses face aux dérives démocratiques du passé.

Ensuite, Clay Martial Obame Akwe a exposé quatre arguments majeurs justifiant le soutien à la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema. Tout d’abord, il a rappelé que la transition avait été fondée sur l’intérêt du peuple. « Le Président de la Transition n’a pas pris le pouvoir par ambition personnelle, mais pour répondre aux aspirations profondes des Gabonais. Son intervention, avec ses frères d’armes, a permis de rétablir la stabilité et l’ordre constitutionnel dans un contexte où les institutions étaient affaiblies et la voix du peuple étouffée », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, il a insisté sur le droit du peuple à choisir ses dirigeants. « Pourquoi essayer d’interdire à un dirigeant qui a œuvré pour la stabilité du pays de solliciter le suffrage du peuple ? Si les Gabonais estiment qu’il est l’homme de la situation, alors pourquoi leur refuser ce droit ? », a-t-il demandé. Il a également dénoncé l’incohérence des pressions internationales, soulignant que ces organisations n’avaient pas réagi aux injustices passées. « Pourquoi cet intérêt soudain pour l’avenir démocratique du Gabon, alors que tant d’injustices ont été tolérées par le passé ? », a-t-il ajouté.

Enfin, le vice-président a salué les réformes engagées par le Président de la Transition, notamment l’organisation d’élections libres et transparentes. « En quoi son engagement démocratique serait-il remis en cause par sa participation à cette élection ? », a-t-il lancé, suggérant que ses détracteurs craignent un plébiscite populaire.

Le discours de Clay Martial Obame Akwe s’est conclu par un appel solennel au respect de la souveraineté du Gabon. « La souveraineté est un principe fondamental du droit international, consacré par l’article 2 de la Charte des Nations Unies. Empêcher la candidature du Président de la Transition, c’est priver les Gabonais d’un choix démocratique et fragiliser un processus de stabilisation amorcé avec succès », a-t-il déclaré. Il a également rappelé que le Bloc Démocratique Chrétien, soutien de la première heure de Brice Clotaire Oligui Nguema, se réserve le droit de saisir les instances internationales pour contester les requêtes visant à invalider cette candidature. « Nous ne demandons pas de traitement de faveur, mais simplement que la démocratie s’applique dans son essence la plus pure : laisser le peuple décider. »

En somme, le discours de Clay Martial Obame Akwe a résonné comme un plaidoyer pour la légitimité du processus de transition et le respect de la volonté populaire. Alors que le Gabon s’apprête à vivre un moment historique avec l’élection présidentielle de 2025, le débat sur la candidature du Président de la Transition continue de diviser. Une chose est certaine : le BDC et ses partisans entendent défendre bec et ongles le droit des Gabonais à choisir leur avenir.

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