Le Chef de l’État inaugure la station de pompage du PK5 : une révolution hydrique pour le Grand Libreville
Par la Rédaction
Dans une ambiance de liesse populaire, le Président de la République a inauguré ce lundi la station de pompage du PK5, pièce maîtresse du Programme Intégré d’Alimentation en Eau Potable et d’Assainissement de Libreville (PIAEPAL). Non seulement cet ouvrage stratégique, dont les premiers coups de pioche remontent à 2021, marque un tournant dans la bataille contre la pénurie d’eau, mais il vient surtout soulager près de 125 000 habitants du Grand Libreville et d’Akanda.
D’une part, ce projet impressionne par ses caractéristiques techniques. Perché sur une emprise de 58,5 m², l’édifice abrite cinq pompes haute performance (1 200 m³/h) qui propulseront l’eau traitée depuis Ntoum vers le réservoir de la Cité de la Caisse. « Ce réseau sous pression dans la conduite DN 1000 met fin au calvaire des citadins condamnés aux coupures intempestives », a-t-on souligné. D’autre part, son financement par un consortium réunissant l’État gabonais, la BAD et le fonds chinois AGTF illustre la nouvelle dynamique de coopération Sud-Sud.
Par ailleurs, la cérémonie a réuni les officiels – membres du gouvernement, présidents d’institutions et autorités locales – autour de quatre temps forts. Tout d’abord, la coupure du ruban tricolore a marqué l’ouverture symbolique des installations. Ensuite, le dévoilement de la plaque commémorative a officialisé l’événement. Puis, une visite technique des installations a permis d’apprécier la modernité des équipements. Enfin, la remise de distinctions dans l’Ordre National du Mérite aux acteurs clés du projet a couronné cette séquence protocolaire.
Brice Clotaire Oligui Nguema (centre) accompagné de quelques acteurs clé pour la réalisation du projet
Dans un second temps, le Président a prolongé sa visite par une immersion touchante à l’École Nationale pour Enfants Déficients Auditifs, où les robinets fonctionnaient par intermittence depuis dix ans. Cette visite sur le terrain démontre l’engagement du gouvernement à prioriser les structures les plus vulnérables.
En définitive, cette journée historique s’inscrit dans la philosophie gouvernementale du « Faire autrement ». D’un côté, elle matérialise une approche intégrée couvrant simultanément Libreville, Owendo et Akanda. De l’autre, elle illustre la nouvelle méthode de gouvernance basée sur le suivi terrain et la vérification in situ auprès des ménages bénéficiaires. Sans oublier l’accent mis sur l’inclusion sociale, avec une attention particulière portée aux structures vulnérables comme les écoles et hôpitaux.
D’autant plus que le PIAEPAL prévoit 12 infrastructures similaires d’ici 2027, ce qui laisse entrevoir un nouveau chapitre de la politique hydraulique gabonaise – où chaque goutte compte désormais.
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