Par Wilfried Allogho
Ce 22 février 2023, le directeur général du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) mère et enfant fondation Jeanne EBORI, le professeur Jean François Meye, a animé une conférence durant laquelle, il a présenté les résultats de la Procédure médicalement assistée (PMA).
Débutée au C.H.U Jeanne EBORI l’an dernier, la PMA, à en croire le docteur Meye, affiche des résultats satisfaisants du fait de l’augmentation du taux de réussite lors des sessions expérimentales.
En effet, les chiffres datant de mars 2022 à nos jours traduisent une évolution permanente du taux de réussite dans cet hôpital. Durant le mois de mars de l’année écoulée, qui marque par la même occasion, la première session de PMA, la fondation Jeanne EBORI enregistre un taux normal de 27%, tout en soulignant que la norme internationale tourne autour de 25 à 30%.
Lors de la deuxième session de PMA qui s’est déroulée en juin 2022, sur les 14 femmes ayant subit le processus de procréation assistée, 4 femmes ont pu concevoir et une fausse couche est à noter. De ce fait, le taux de réussite pour cette session s’accompagne d’une légère amélioration, soit 28%.
S’agissant des sessions d’octobre 2022 et février 2023, les résultats sont largement au-dessus de la moyenne avec respectivement 38% et 50%, faisant du CHU Jeanne EBORI une référence africaine.
En ce qui concerne les coûts de procédures PMA, ils oscillent entre 2,5 et 3,5 millions de FCFA, et les frais de procédures sont à payer sans réserve.
Au terme de son allocution, Jean François Meye a tenu à inviter les laboratoires des structures privées à se joindre à l’effort engagé par le laboratoire de la fondation Jeanne EBORI, dans l’optique d’accroître le taux de réussite dans notre pays et faire du Gabon un pôle attractif en matière de procréation médicalement assistée.
À toutes fins utiles, il convient de rappeler que le Centre Hospitalier Universitaire Jeanne EBORI mère et enfants a, dans sa genèse, été conçu pour la mère et l’orphelin ainsi que pour abriter les premières expériences de procréation médicalement assistée comme l’avait souhaité le défunt président Omar Bongo Ondimba.