Par la Rédaction
C’est à la faveur d’une diffusion en avant-première que les Studios Montparnasse, de Melchisédech Obiang Nzué, a présenté sa toute nouvelle production dénommée : “Le mal ne vient pas de loin”, mercredi 9 août courant à Glass, dans le quatrième arrondissement de Libreville.
Une cérémonie importante, à laquelle prenait part le gotha culturel, artistique et intellectuel gabonais.
Articulé autour d’une thématique sociétale forte, celle relative à la jalousie et à l’envie, très perceptibles dans les cercles familiaux polygames, la nouvelle production de Melchisédech Obiang Nzué met en scène, s’il en était encore besoin, tous les travers de ce modèle, jugé controversé par bon nombre de compatriotes.
“Ce soir, nous avons dévoilé notre nouveau long métrage qui est un film basé sur les faits de société, les faits que nous vivons au sein de nos familles. Dans ce film, nous voulions montrer le fait que souvent lorsqu’un malheur s’abat sur un individu, il ne vient jamais de loin”, a renseigné le réalisateur, satisfait de l’œuvre accomplie.
Poursuivant : “Il s’agit de Pauline, qui est l’héroïne de ce film, et qui parce qu’elle est née avec certaines aptitudes, qui la rendent très différente, très intelligente à l’école, suscite la jalousie de ses propres frères et sœurs, qui vont s’allier, pour s’en débarrasser “.
Outre cet aspect, il a également été question pour les Studios Montparnasse, de lever le voile sur le bwiti, célèbre tradition initiatique gabonaise, et voie par laquelle l’une des principales actrices, trouvera le chemin de la guérison et de la rédemption, dans une certaine mesure.
Ovationné par la critique, “Le mal ne vient pas de loin” aura pris un peu plus de six mois de réalisation, avec une immersion complète de toute l’équipe de production en zone rurale.
Hyper productif, Melchisédech Obiang Nzué signe par cette énième réalisation, le douzième long métrage de sa carrière.
Après cette avant-première, des tournées à l’international sont prévues, avec en perspective la promotion du savoir-faire gabonais sous d’autres cieux.