Par Stive Roméo Makanga
La semaine écoulée, Libreville a été stupéfaite de l’histoire d’un ressortissant Camerounais qui, dans un accès de colère, a crevé les yeux de Chantal, sa compagne, une compatriote gabonaise, avant de prendre la fuite.
Les médias locaux, dans leur mission d’information, ont fait la révélation de ce que ce dernier, après commission des faits, auraient pris la poudre d’escampette pour s’exfiltrer vers le Cameroun, son pays d’origine, mais que l’entreprise aurait finalement échoué et que le “criminel” se serait fait débusquer à Oyem, pour les uns, et à Bitam, pour les autres. Mais qu’en est-il réellement ?
Selon une source judiciaire interrogée par Kongossanews à ce sujet, il n’en est rien. Le ressortissant Camerounais a plutôt été interpellé à Libreville, à Alibandeng, dans un motel, où il aurait tenté de trouver refuge.
Ce sont précisément les agents de la Direction générale des recherches (DGR), qui ont réussi ce coup de filet, après une opération expéditive menée pour retrouver ce dernier.
Et, au moment de son audition, le compagnon de Chantal a avoué les faits, précisant qu’il ne se serait pas servi d’un couteau pour crever les yeux de sa copine, mais aurait plutôt utilisé ses mains, en pressant les doigts sur les yeux de cette dernière. Ce qui, naturellement, les a percé.
L’acte aurait été, de sa version des faits, consécutif à une violente dispute intervenue dans le ménage, laquelle aurait provoqué un débordement de colère.
Le ressortissant Camerounais médite désormais sur le sort qui lui est réservé.