Les Gabonais seraient-ils prêts à travailler plus pour contribuer à la concrétisation du projet de société de Brice Clotaire Oligui Nguema pour développer le Gabon ?
Par Charles ASSEMBE, banquier et citoyen.
Lundi 14 avril, à peine les résultats officiels annoncés par le ministère de l’Intérieur confirmant l’élection de Brice Clotaire Oligui Nguema à la tête du pays, le président élu a lancé une exhortation claire, directe, sans détour : « Au travail, dès maintenant. » Une invitation ferme à rompre avec l’attentisme, l’immobilisme et l’illusion que le changement viendra d’un seul homme. Le signal est fort. Il marque le début d’une nouvelle ère, celle de l’engagement collectif et du sens retrouvé de l’effort.
Mais cette injonction à retrousser les manches pose une question cruciale : les Gabonais sont-ils prêts à travailler plus, à redoubler d’efforts, pour faire émerger le Gabon que promet le projet de société du président Oligui Nguema ?
Car il ne s’agit plus seulement de voter, d’applaudir ou d’espérer. Il s’agit désormais de s’impliquer activement dans la transformation du pays. Le développement du Gabon ne se décrètera pas depuis le palais présidentiel. Il se construira sur les chantiers, dans les écoles, dans les hôpitaux, dans les bureaux, les ateliers, les champs, les marchés. Par chaque Gabonais, là où il est, là où il travaille, là où il rêve.
Le président Oligui Nguema a tendu la main au peuple. Mais cette main n’est pas celle de l’assistanat, c’est celle d’un partenaire exigeant. Le projet de société qu’il a porté durant la campagne présidentielle ne pourra réussir que si chaque citoyen se l’approprie et accepte de sortir de sa zone de confort et faire sienne cette maxime du président J.F. kennedy « ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour votre pays ». Cela suppose de nouveaux réflexes : être ponctuel, rigoureux, honnête, persévérant.
Travailler non pour satisfaire un chef ou remplir une formalité, mais pour participer à quelque chose de plus grand que soi : la renaissance d’un pays.
Alors, oui, la question reste entière. Les Gabonais sont-ils prêts à faire leur part ? À abandonner les vieux réflexes ? À considérer que le développement commence par soi ?
Les prochains mois seront révélateurs. Ce qui est certain, c’est que l’heure n’est plus au bavardage. L’heure est au travail.
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