Par Stive Roméo Makanga
Gustave Mayi, l’ancien directeur général de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) éjecté après le conseil des ministres du 17 mai dernier, c’est le Conseil d’Administration de l’entreprise major précitée, réuni en sa séance du 22 mai, qui a finalement porté son choix sur le sénégalais Ousmane Cissé.
Présenté comme le rédacteur en chef du Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE), projet de campagne d’Ali Bongo Ondimba en août 2009, Ousmane Cissé est aussi connu pour avoir dirigé en 2010 la chaîne de télévision Label Tv, qui n’a jamais décollé et a fait faillite en 2020.
Selon nos confrères de Dépêches 241, Ousmane Cissé a également été dans son pays, “directeur administratif et financier de la Société nationale de Radiodiffusion Télévision Sénégalaise avant de rejoindre le secteur privé en 2006 en intégrant la 2STV, première chaîne de télévision privée du Sénégal dont il devient le directeur général en 2010 jusqu’à son départ en 2012”.
Si pour beaucoup de compatriotes le choix du sénégalais pour gérer une telle entreprise est un affront de plus aux intelligences nationales, il y a que le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégique (FGIS), nouvel actionnaire majoritaire de la SEEG, aurait pesé dans le choix du nouveau dirigeant.
Seulement, il n’y a rien qui, placé entre les mains d’Ousmane Cissé, ou un projet dans lequel il a été impliqué n’a prospéré.
Clin d’œil au PSGE d’Ali Bongo Ondimba, un véritable échec, ou de Label Tv, qui a finalement fait faillite après plusieurs années sous perfusions.
Autant croire que la SEEG est bien parti pour connaître le même sort. Voilà qui vient tout compliquer.
