Les mauvaises habitudes ont la peau dure, dit-on. Pour ce qui est de la liberté d’expression, autant dire que les pratiques, jusqu’ici décriées, ne sont pas prêtes de s’estomper et c’est bien dommage.
Les responsables de L’Aube, Gabonclic et la Cigale enchantée, ont été, par une convocation, sommés de se présenter dans les locaux de la Police judiciaire (PJ), à la demande de quelques compatriotes certains d’être au-dessus de tout et au mépris de tout. Une violation flagrante de la loi, et des procédures adéquates, recommandées dans ce genre de contexte.
Pourtant, il a toujours été expliqué, avec toute la pédagogie requise, qu’un compatriote, se sentant diffamé dans une publication quelconque d’un journal, peut et doit se référer à la Haute autorité de la Communication (HAC), à défaut de s’adresser au directeur de publication du journal mis en cause.
Et des voies de réparation existent. Hors, sans s’en tenir à cela, les accusateurs de nos confrères ont cru bon de s’adresser directement à l’état major des polices d’investigations judiciaires.
Une procédure hors-la-loi, qui n’aura d’ailleurs aucune suite. Ça au moins c’est certain.