Par Stive Roméo Makanga
Il faut croire que Bèyi Gallon n’est pas (pour le moment bien sûr), l’une des nombreuses victimes du redoutable syndrome de la page blanche, ce monstre hideux qui n’hésite pas de torpiller le génie des auteurs. Après « l’art d’être une épouse », l’écrivaine gabonaise récidive en quelques mois seulement avec « Racines Brisées ». Une œuvre fleuve dans laquelle l’autrice passe en revue de nombreuses thématiques parmi lesquelles les valeurs traditionnelles et la perte des repères, la dynastie Bongo, l’héritage culturel, les réformes et l’avenir.
« Racines Brisées” est bien plus qu’une simple histoire politique, c’est un voyage profondément émotionnel et intellectuel qui permet aux lecteurs de comprendre les complexités de cette nation africaine tout en offrant un message d’espoir pour un avenir meilleur. Ce livre est une œuvre incontournable pour ceux qui cherchent à explorer le Gabon sous un nouvel angle, à comprendre son passé, son présent et à envisager son avenir », renseigne-t-elle.
Une vue de l’oeuvre
L’ouvrage, dont la présentation officielle est annoncée dans 25 jours, est déjà en précommande sur le site internet de l’auteure, et jette un regard introspectif sur l’origine de la perte des valeurs traditionnelles, cela en démontrant l’influence de cet état de fait sur la politique, la société et l’économie du Gabon.
Prépondérante sur plus de cinq décennies, la Dynastie Bongo est elle aussi froidement analysée par Bèyi Gallon. Par le truchement de sa production, elle met en lumière les moments-clés de chaque règne, prenant le soin de porter une analyse objective sur les aspects de règne, d’ascension et de chute.
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« Racines brisées », c’est aussi et surtout un hymne joyeux à la culture gabonaise. Croyances ancestrales, sociétés secrètes et traditions uniques, tout est abordé avec une admirable délicatesse.
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Optimiste, Bèyi Gallon entrevoit dans la confusion qui a longtemps prévalu, les voies de rétablissement d’une harmonie véritable, cela par une restauration préalable de nos racines culturelles, d’une part ; et l’érection de réformes opportunes, d’autre part.
“Dans le Gabon envoûtant, où les lumières du jour se mêlaient aux ombres de la nuit, les croyances ancestrales étaient tissées dans la trame même de la vie quotidienne. C’était une terre où les esprits anciens dansaient avec les âmes des vivants, où les divinités prenaient vie dans le souffle de la nature, et où chaque aube était une promesse d’un nouveau miracle mystique.”, croit-elle savoir.
Des convictions fortes, exprimées à travers son ouvrage, du reste très attendu par la communauté qu’elle a su fédérer depuis la publication de « l’art d’être une épouse ».