La Direction Provinciale des Eaux et Forêts de l’Ogooué-Ivindo, en collaboration avec les ONGs Conservation Justice et Brainforest, a récemment organisé un atelier de renforcement des capacités à Makokou et Mekambo, visant à former les acteurs impliqués dans la gestion du secteur forestier des départements de l’Ivindo et de la Zadié.
Dans la perspective d’étendre cette action, les villes d’Ovan et Booué seront également incluses dans les prochains jours. Il faut dire que cet événement a été l’occasion de sensibiliser et d’informer les participants sur des sujets souvent sources de conflits au sein des communautés rurales. Les thèmes abordés ont porté sur les Cahiers de Charges Contractuelles (CCC), le Comité de Gestion et de Suivi des Projets (CGSP), les Fonds de Développement Local (FDL) et les Forêts Communautaires (FC).
Le Colonel Célestin NDINGA GNAMA, Directeur Provincial des Eaux et Forêts de l’Ogooué-Ivindo, a souligné que l’objectif principal de cet atelier est de renforcer les capacités des populations impactées par l’exploitation forestière. Mieux, il vise à améliorer la gestion des fonds de développement local, à assurer un suivi accru des projets et à familiariser les communautés avec les processus de signature des cahiers de charges contractuelles.
De plus, il s’agit de fournir aux populations les outils nécessaires pour une meilleure gestion des forêts communautaires. Adelaïde Chantal NGOVET, Préfet du département de l’Ivindo, a salué cette initiative qui favorise un échange approfondi sur des sujets cruciaux tels que la gestion forestière, les cahiers de charges contractuelles, les projets financés par les FDL et la foresterie communautaire. Elle a relevé l’importance de ce partage d’expérience pour dynamiser les relations entre les communautés et leurs partenaires, contribuant ainsi au développement local.
Au Gabon, ces initiatives s’inscrivent dans les mécanismes sociaux visant à permettre aux communautés de prendre en main leur développement. Les cahiers de charges contractuelles et la valorisation des forêts communautaires offrent aux populations des opportunités de développement économique durable.
Les participants, dont Elie-Nloh Hubert-Bled, Chef de Canton Ntang-Louli, ont exprimé leur satisfaction quant à cet atelier qui clarifie des aspects parfois complexes de la foresterie communautaire. Ils ont en outre souligné l’importance de ces formations pour éviter les malentendus et favoriser un développement harmonieux des communautés.
Cette initiative a reçu un accueil positif de la part des communautés, qui expriment le souhait de voir de telles actions se renouveler à l’avenir, et souligne l’impact positif de ces formations sur le secteur forestier de la région.