Par Pauline Ntsame
La junte malienne et la Cédéao s’était mis d’accord. Les élections présidentielles et législatives devaient avoir lieu en fin février 2022. La date est presque égrenée et le pays a déjà connu deux coups d’Etat. D’abord celui d’aout 2020, puis celui de mai 2021 dernier. Dans son accord avec l’institution ouest-africaine, les militaires avaient fait les propositions consécutives de 5 ans, puis de 4ans, toutes finalement déboutées.
Nana Akufo-Ado, président en exercice de l’institution sous régionale a récemment affirmé, à l’occasion du Sommet UE/UA de Bruxelles tenu les 17 et 18 février dernier, qu’ils avaient envisagé avec ses pairs, d’accorder à la junte malienne une transition d’une année encore.
Une période pendant laquelle ces derniers devraienr au moins être en mesure d’organiser l’élection présidentielle, après la chute d’Ibrahim Boubakar Keïta (IBK).
La junte, qui comprend bien ces injonctions, se réunira lundi 21 février courant au cours d’une séance plénière du Conseil national de transition, parlement provisoire. Au menu : la modification de la charte de transition.
Des conclusions très attendues à la Cédéao.