Alors que la restauration des institutions est au cœur des préoccupations de tous les gabonais, l’exigence de restaurer les normes et les comportements devrait également être primordiale. Pour exemple, Marc Ona Essangui, figure connue pour son activisme et ses critiques acerbes envers ARISE, se retrouve être l’invité VIP de cette entreprise à Dubaï.
Pour certains observateurs, cette situation soulève des interrogations étant donné les accusations de malversations pesant sur ARISE, notamment en lien avec le financement du projet Cacao visant à restaurer les forêts dégradées, améliorer la productivité cacaoyère et diversifier les revenus des producteurs. En tant que vice-président d’une institution telle que le Sénat, il est jugé inapproprié d’entretenir des liens étroits avec une entité faisant l’objet de telles accusations.
De plus, en cette période de Transition, les attentes envers les représentants politiques sont élevées. Il est attendu qu’un sénateur se consacre pleinement à ses responsabilités institutionnelles plutôt que de s’engager dans des relations controversées qui pourraient compromettre sa neutralité et son intégrité. Cette illustre fort bien la nécessité pour les acteurs politiques d’exercer leur fonction avec transparence et responsabilité, afin de préserver la confiance des populations et de garantir une transition politique saine et éthique.
Les liens entre Marc Ona Essangui et ARISE soulèvent des questions éthiques et soulignent l’importance d’une conduite irréprochable dans le contexte actuel de reconstruction institutionnelle au Gabon.