Par Agnès Limori
Vendredi 8 octobre courant, Maria Ressa, fondatrice du média d’investigation “Rappler” et Dmitri Mourotov, rédacteur en chef de “Novaia Gazeta”, un journal indépendant, ont été récompensés par le jury d’Oslo pour leurs “efforts pour sauvegarder la liberté d’expression, qui est une condition préalable à la démocratie et à une paix durable”.
À travers ces deux personnalités des médias, c’est le journalisme et la liberté d’information que le comité a voulu récompenser.
Et, les deux lauréats sont reconnus comme “représentant de tous les journalistes qui défendent cet idéal dans un monde où la démocratie et la liberté de la presse sont confrontées à des conditions de plus en plus défavorables” a déclaré Berit Reiss-Andersen, la présidente du comité norvégien.
Ajoutant : “Un journalisme libre, indépendant et factuel sert à protéger contre les abus de pouvoir, les mensonges et la propagande de guerre”.
Pour Maria Ressa, 58 ans, ce Prix Nobel est pour “tous les journalistes du monde entier”. Renchérissant : ” il est tellement difficile et dangereux d’être un journaliste aujourd’hui”. Et: “Nous avons vraiment besoin d’aide sur tant de fronts”.
Une distinction pleine de sens, alors que dans de nombreux pays, comme au Gabon, la liberté d’informer a encore de progrès à faire.