Par Stive Roméo Makanga
Peu après son séjour de Bélinga, dans l’Ogooué-Ivindo, les 14 et 15 janvier dernier, Elvis Ossindji, le ministre des Mines, s’est aussi déporté 48 heures durant, les 16 et 17 du même mois, sur le site du gisement de fer de Baniaka, près de Bakoumba, dans la province du Haut-Ogooué.
Tenu par la société Reminac, le site a fait l’objet par le membre du gouvernement, de vérification du respect des dispositions légales et des normes environnementales. Une excursion qui lui a permis de faire le constat des avancées éventuelles, en matière d’explorations.
Une constatation exaltante, ce d’autant que sur près de 20% seulement du site exploré, Baniaka entretient quelque 760 millions de tonnes de réserves en minerai de fer.
« De plus, il est à préciser qu’elles bénéficient déjà de la certification JORC [ndlr, la certification JORC est un Code australien pour la communication des résultats d’exploration des ressources minérales et des réserves de minerai.]» a argumenté Elvis Ossindji, ajoutant que « le potentiel global des ressources devrait dépasser le milliard de tonnes. »
Outre ces données, des projections formulées pour début 2024 révèlent que le site de Baniaka devrait générer 700 emplois directs supplémentaires, en plus des dizaines déjà existant.
Appréciant la qualité du cadre de vie et le respect des normes environnementales mises en œuvre à Baniaka, Elvis Ossindji s’est assuré, en plus de se satisfaire, de ce que la politique dite du « Minier Responsable », laquelle suppose l’observation d’une bonne gouvernance, d’une traçabilité, d’une transparence, et donc: le respect des lois appliquées dans le secteur, la valorisation du capital humain ainsi que celle des ressources, cela en minimisant l’impact sur l’environnement.
La valorisation des ressources naturelles du Gabon constituant un engagement profond d’Ali Bongo Ondimba, Elvis Ossindji entend maintenir le cap des échanges avec Reminiac. Une décision opportune.
