Mounana : Éric Gaël Myboto (UN) mise sur le concret avant les pluies
Par Joseph Moundruma
Loin du capharnaüm qui agite, en ce mois d’août 2025, plusieurs états-majors autour des listes pour les législatives et locales de septembre, Éric Gaël Myboto, dit « MEG », candidat de l’Union Nationale (UN) au siège unique de député du district de Mounana, a choisi de s’attaquer… au réel.
Dans cette ancienne ville minière, il endosse la casaque de « fils du terroir » plus que celle du simple prétendant. Sa profession de foi, déclinée lors de ses premiers échanges avec les communautés locales, est sans ambages : venir « faire » autant que « dire », conscient de la dégradation d’une cité jadis prospère.
Désenclaver, assainir, préparer la saison des pluies
Depuis la fin des festivités du 17 Août, ses équipes ont lancé une série d’interventions de voirie et réseaux divers : déploiement d’engins pour la remise en état de plusieurs artères, aménagement de voies d’accès et d’aires de stationnement, réfection de cheminements piétons, curage intensif des caniveaux. Objectif affiché : désenclaver des quartiers entiers et éviter que les premières pluies ne replongent Mounana dans l’ornière.
« Nous mettons les bouchées doubles avant le retour des pluies », répètent les équipes mobilisées, qui disent travailler « au plus près des besoins immédiats des habitants ».
Un « stakhanovisme » version locale
Sans chercher la comparaison avec le célèbre mineur soviétique Alekseï Stakhanov, la cadence assumée par MEG, dans un périmètre resserré, tranche avec les campagnes à grand renfort de discours. Ici, l’activisme revendiqué se mesure à la pelleteuse, pas au micro : rouvrir, drainer, sécuriser.
En choisissant d’investir la voirie, l’assainissement et les accès, le candidat de l’UN plante un jalon politique lisible : replacer Mounana sur des rails pragmatiques, renouer avec des services urbains de base et redonner de la circulation—au sens propre comme au figuré. À quelques semaines du scrutin, le message est clair : privilégier l’utile aux invectives, et la preuve par les travaux au verbe haut.
Laisser un commentaire