Par la Rédaction
Dans le district de Nzénzélé, l’accalmie ne semble pas être la chose la mieux partagée. Dans cette partie de l’hinterland, dans la Ngounié Sud, notamment, les populations ont vivement protesté mardi 10 octobre courant contre TBNI, un exploitant forestier chinois.
Au nombre des revendications, l’absence de la prise en compte des appuis ponctuels, tel que consigné dans la loi 105 du code forestier, lequel stipule que dans le cadre des FDL (fond de développement local), un cahier de charges est mis en place selon le montant alloué à la communauté concerné et après finage et surtout après comptabilisation du nombre des mètres cubes à 800 francs l’un.
“Depuis 1 an, un mois et deux semaines que cette entreprise s’est installée dans cette localité, elle n’a jamais répondu aux doléances des populations concernant certaines aides consignées dans la loi 105 en article concernant les appuis ponctuels”, a confié une source digne de foi.
Renchérissant: “Les populations avaient demandé à cette dernière le nettoyage mécanisé des voiries de Nzénzélé, qui est un village qui s’étend sur un linéaire de 3 kilomètres avec plusieurs quartiers. Elle n’a jamais répondu favorablement malgré plusieurs promesses et les différentes interpellations du préfet du département et même du gouverneur ou encore des lettres écrites des communautés villageoises”.
Une situation complexe, qui a conduit les populations à la paralysie de tout, du moins jusqu’à satisfaction de leurs exigences.
À la question de savoir les raisons d’un tel mutisme, notre interlocuteur répond : ” De la roublardise et le mépris des textes réglementaires en République gabonaise. Dans le cadre de la RSE, chaque entreprise se doit d’apporter une aide à la communauté impactée par ses activités. Mais nos frères Chinois se fichent pas mal”.
Ayant tout mis à l’arrêt, les populations invitent l’entreprise chinoise à la raison, sinon gare!