Chargement en cours

Ntoutoume Emane relance l’héritage du Congrès de Mitzic et fédère la communauté Ekang-Fang autour d’un Conseil général

Par D.M.N

Sous l’égide de Jean-François Ntoutoume Emane, ancien Premier ministre, ancien maire de Libreville et éminent notable de la communauté Ekang-Fang, la résidence de ce dernier a accueilli, le 11 juillet, le congrès constitutif du Conseil général des Ekang-Fang du Gabon. Cette nouvelle structure associative se donne pour mission prioritaire de défendre les intérêts de cette importante communauté ethnique tout en promouvant ses valeurs et sa culture.

Placée sous le signe de la responsabilité collective et de la transmission des valeurs, cette rencontre a été marquée par l’élection de Jean-François Ntoutoume Emane à la présidence du Conseil général pour un mandat de sept ans.

Une vue des expositions 

Cette initiative se veut la digne héritière du Congrès Unifang tenu à Mitzic en 1947, qui avait déjà jeté les bases de l’unité et de la structuration des Ekang-Fang au Gabon. Un rappel assumé par les organisateurs qui voient dans ce nouvel élan une continuité historique et une adaptation aux réalités contemporaines.

Une autre vue des expositions 

À travers le Conseil général, les représentants des cinq provinces où vivent les Ekang-Fang ont pris soin de respecter le principe d’inclusivité territoriale, souligné par Paul Biyoghe Mba, également ancien Premier ministre, présent lors des travaux.

Une vue de l’assistance 

Les statuts de la nouvelle structure, ainsi que son règlement intérieur, ont été soumis à l’Assemblée. Ces textes mettent en avant des valeurs de rigueur, d’éthique et de respect des règles internes, tout en restant ouverts aux contributions et amendements des membres. De nombreuses interventions ont d’ailleurs enrichi le débat, témoignant de la maturité des participants et de leur volonté de bâtir une organisation solide et représentative.

Dans un discours de clôture dense et empreint de sagesse, Jean-François Ntoutoume Emane a exhorté ses pairs à cultiver l’éthique et la responsabilité et à s’engager concrètement dans la vie du Conseil, notamment à travers la participation active aux cotisations. Selon lui, seule une implication collective et disciplinée permettra de donner corps à une dynamique nouvelle au service de la communauté.

Le congrès a rassemblé des figures marquantes issues de tous les horizons de la société gabonaise, aux côtés de membres anonymes de la communauté, démontrant une volonté commune de dépasser les clivages et de renforcer la solidarité.

Nombre de participants ont salué dans cette rencontre « une union rare depuis plusieurs décennies », la qualifiant de « tournant majeur dans la quête de cohésion, de transmission des valeurs et d’organisation sociale moderne » pour la communauté Ekang-Fang.

L’événement, largement perçu comme une œuvre collective exemplaire, a été unanimement salué pour son ambition de renforcer la loyauté, l’effort commun et le respect des différences, dans le but de construire durablement l’unité communautaire.

En relançant l’héritage du Congrès de Mitzic, la communauté Ekang-Fang entend désormais affirmer sa place dans la société gabonaise, forte d’une organisation plus structurée et d’une vision collective plus affirmée.

 

Laisser un commentaire