Par Samuel Boueka Youmi
Les populations de Koulamoutou sont confrontées, depuis peu, à un phénomène inquiétant : le nombre croissant de clandestins congolais, pour la plupart, des orpailleurs.
Pour un riverain du quartier Mambenda, ces derniers se feraient également remarquer dans la vente de drogues diverses, et les femmes, quant à elles, mèneraient des activités de prostitution.
“Nous souhaitons un numéro vert pour dénoncer la présence de ces clandestins”, souligne un notable.
La ville de koulamoutou, qui connait désormais une recrudescence des actes de banditisme, appelle le gouvernement par le ministère de l’intérieur, à y mener des opérations “coup de poing”, ce par les services de l’immigration, dans les lieux tels Koungou, marché, Mambenda, Ménage et Concorde.
Cette opération conjointe avec les chefs de quartiers permettrait, de l’avis des habitants, d’identifier les clandestins congolais, angolais tchadiens et camerounais, principales nationalités à se proliférer dans cette partie du Gabon.