Par Pauline Ntsame
À peine nommé à la tête de l’entreprise publique de l’Énergie au Gabon, Ousmane Cissé, très proche d’Ali Bongo Ondimba, fait désormais face à la colère des gabonais de tous bords.
Partout ailleurs, l’indignation est maximale et certaines organisations de la société civile exigent sa démission. Mercredi 24 mai courant, le tour est revenu au Syndicat national des travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité (Syntee+) d’annoncer des couleurs.
Ce jeudi, une importante rencontre a été fixée. Et comme on peut aisément l’imaginer, l’AG extraordinaire abordera la nomination du sénégalais Ousmane Cissé.
Pour rappel, c’est en 2019 que la convention de gestion entre l’État gabonais 49% et veolia 51% d’actions de la SEEG, s’était achevée.
Ainsi, une action judiciaire avait aussi été diligentée au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi). De celle-ci, la rupture de la convention avait été prononcée.
Aujourd’hui, l’actionnariat de la SEEG est majoritairement détenu par le Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS), qui est un établissement public. Ce qui a fait, depuis lors, de la SEEG une entreprise publique du Gabon, ainsi qu’il était par le passé.
Les jours à venir s’annoncent plutôt tumultueux pour Ousmane Cissé, l’ami d’Ali Bongo Ondimba.