Chargement en cours

Owendo : Pharell Boukika Mouketou exprime sa solidarité envers les femmes déguerpies du Carrefour SNI

Par Joseph Moundruma

Le candidat à la députation dans la commune d’Owendo, Pharell Boukika Mouketou, a tenu à exprimer publiquement son indignation et sa solidarité à l’égard des familles déguerpies du Carrefour SNI. Depuis la destruction de leurs habitations, plusieurs femmes ont trouvé refuge au gymnase Léon Augé, où elles vivent dans des conditions qualifiées de « précaires et déshumanisantes ».

Pharell Boukika s’entretenant avec quelques femmes 

« Ce que j’y ai vu et entendu m’a profondément touché et effaré », a déclaré le candidat, après s’être rendu à plusieurs reprises sur les lieux. Il décrit des mères, des sœurs, des femmes dont la dignité demeure intacte malgré l’humiliation de devoir dormir à même le sol, telles des parias.

Vue d’une femme

Face à cette situation qu’il juge « intolérable », Pharell Boukika Mouketou a posé un geste symbolique : offrir des matelas et des vivres à ces familles afin de soulager quelque peu leurs souffrances quotidiennes. « Ce geste, bien que modeste, se veut l’expression d’une solidarité sincère, loin de tout calcul ou artifice », a-t-il précisé, insistant sur le fait qu’il s’agit d’un devoir moral avant d’être un acte politique.

Le candidat a rappelé que cette Ve République s’est engagée sous le sceau de la « restauration de la dignité des Gabonais », et qu’en conséquence, personne ne devrait être réduit à vivre dans de telles conditions. « Ce que vivent ces femmes ne doit pas être normalisé. Cela ne doit pas exister dans notre pays, encore moins dans notre commune », a-t-il martelé.

Au-delà de l’urgence matérielle, il a insisté sur la responsabilité collective de redonner à ces compatriotes ce que les circonstances leur ont brutalement retiré : un minimum vital et le sentiment d’exister encore aux yeux de la République. « Il ne s’agit pas de faire la charité en période électorale, mais de rappeler que la dignité ne se négocie pas », a-t-il souligné.

Pharell Boukika Mouketou a conclu en réaffirmant son engagement à rester attentif à la situation de ces familles et à défendre, avec conviction, les principes d’équité, de justice sociale et de respect de la dignité humaine. « Ce n’est pas une promesse de campagne, c’est un combat de conscience », a-t-il affirmé.

 

Laisser un commentaire