Par Stive Roméo Makanga
À mesure que s’approchent les élections générales, de nouveaux visages apparaissent dans le microcosme politique gabonais. Le cas de Petit Coly Belange Ovono Mezui Belange, pontetiel candidat aux législatives et locales de cette année.
Dans un entretien accordé à notre journal, ce dernier fait le constat de la misère sans cesse grandissante dans le département dont il est natif, et s’offusque de cet état de fait.
“Les gens meurent encore à l’hôpital canadien par manque d’oxygène, les routes des cantons sont devenues des pistes d’éléphants , dans la commune d’oyem, le goudron est cassé de partout,les poubelles inondent la ville, les problèmes d’eau et d’électricité sont toujours d’actualités, le chômage qui frappe la jeunesse”, énumère-t-il, outré.
Face à cette répugnante réalité, Petit Coly Belange Ovono Mezui appelle les siens à la vigilance. “Ils ne doivent plus voter pour de l’argent qu’ils reçoivent souvent des hommes politiques”, déclare-t-il.
“İls doivent savoir que les autorités politiques n’ont pas souvent été les bons relais du chef de l’État. Ils ne méritent plus notre confiance”, s’insurge-t-il.
Et: “Je demande aux populations de ne plus traîter avec les partis politiques, il est temps de faire confiance aux indépendants, les fils et filles d’oyem doivent prendre en main le développement de leur cité”.
Très acerbe, Petit Coly Ovono Mezui propose une rupture avec les lobbies Nkodjein , Essangui ect… Pour faire place à l’émergence de nouvelles figures, plus avisées.
“Les représentants du chef de l’État dans le département du woleu n’ont pas toujours été ouverts. Ils ne sont pas accessibles aux populations“, déclare-t-il.
Enfonçant le clou, le jeune oyemois invite ses compatriotes à la rupture.
“Les Oyemois doivent éviter de soutenir encore ce genre de personnes aux prochaines élections. La population doit s’organiser elle-même pour redonner à Oyem ses lettres de noblesse”, fait-il savoir.